Femmes de chambres, lingères, employés polyvalents… ils étaient 82 salariés à avoir cessé le travail dans trois établissements de Louvre Hotels Group. À savoir les Campanile de Suresnes et Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine et le Golden Tulip Villa Massalia à Marseille (Bouches-du-Rhône). C’est d’ailleurs dans ce dernier que tout avait commencé, avec les premiers grévistes dès le 26 mai dernier. Ce qu’ils réclamaient ? Une augmentation de 300 € par mois et une prime d’ancienneté.
Les délégués syndicaux CGT-HPE se disaient “déterminés” et ne voulaient “rien lâcher” face à cette “maltraitance salariale”. Certains témoignaient d’une feuille de paye inférieure à 1 000 € pour une femme de chambre travaillant 25 heures par semaine. Avec une inflation galopante, “ça ne peut plus passer”, témoignait un gréviste. Ces derniers jours, les salariés en colère avaient même sollicité le soutien de la gouvernante Rachel Kéké, ancienne gréviste CGT-HPE au sein de l’Ibis Batignolles à Paris (XVIIe) et désormais députée étiquetée Nupes.
La mobilisation six jours sur sept sur le terrain a finalement débouché sur des négociations avec Louvre Hotels Group. Le 20 juillet dernier, “le mouvement de grève a pris fin au sein de nos trois établissements concernés, après la signature de protocoles de sortie de grève”, a annoncé le groupe hôtelier. Ces nouveaux textes se veulent plus avantageux pour les employés. Car salaire et bien-être au travail sont quelques clés pour fidéliser en pleine pénurie de main-d’œuvre.
Publié par Anne EVEILLARD