C’est un lieu à part de Paris, un refuge gourmand où la culture et la nourriture s’accordent avec harmonie. Dans ce lieu niché au Musée d'art moderne-Palais de Tokyo et orchestré par Dorion Fiszel, directeur artistique et DJ, Julien Sebbag a pris ses aises. Après un été à régaler les convives installés sur la terrasse spacieuse (160 places), avec vue sur la tour Eiffel, le chef des restaurants Créatures et de Tortuga œuvre désormais dans la salle du restaurant résolument tournée vers la nature (85 couverts).
“Forest, c’est un lieu expérimental qui fait tous les efforts possibles pour répondre à une éthique fondamentale : l’éco-responsabilité, explique Julien Sebbag. On l’imagine comme une sorte de forêt post-apocalytique, dans un futur proche, où la nature tente de reprendre ses droits. Et nous, en toute humilité, nous essayons de l’accompagner avec des produits privilégiant le recyclé, une nourriture locale et une vraie mise en valeur de l’artisanat.”
Esprit éco-responsable
La carte de Forest est basée sur trois principes : la saisonnalité, le locavorisme et le végétal. Quelques viandes et poissons s’invitent également à la carte. “Avec 80 % d’une carte pensée pendant le premier confinement, Forest, c’est moi aujourd’hui !” Les plats concoctés ces dernières semaines par le chef confirment son goût pour les saveurs méditerranéennes et orientales, et pour les mets qui se partagent entre amis, sans chichis : Crash (galette de kebab, aubergine brûlée à la braise, thina crue, salade de tomates de couleur à l’ail des ours) ou encore Zucchini (carpaccio de courgettes de couleur, olives kalamata, stracciatella, tomates confites, origan sauvage et sumac).
En dessert, une babka – sorte de brioche tressée au chocolat et aux noisettes – ajoute une touche de gourmandise au repas. Avec un ticket moyen qui dépasse les 40 €, Forest entend offrir une expérience gastronomique durable et, si possible, mémorable.
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Publié par Stéphane POCIDALO