Le premier Green Food Festival a pris la forme d’une journée de conférences et tables rondes organisées par le Campus des métiers et des qualifications d'excellence tourisme international hôtellerie région sud, le 28 février au parc Phoenix, à Nice. Après une introduction dédiée aux nombreuses initiatives du campus en faveur du développement durable, Denis Férault, son président, a tenu à saluer l’implication de partenaires parmi lesquels le GNI et la CCI Nice Côte d’Azur.
Une thématique qui renforce l’attractivité du métier
Tout au long de la journée, des ambassadeurs de l’alimentation durable se sont succédé. Diane Saurat a captivé l’audience, composée à 80 % d’étudiants, en dévoilant le lien indéfectible entre le parfum et le goût. Sylvie Soave, enseignante en agronomie au Campus Vert d’Azur d’Antibes, accompagnée de deux jeunes étudiants, a souligné l’importance des sols et du lien très puissant qui relie les agriculteurs aux chefs. Un travail conjoint entre écoles hôtelières et lycées agricoles replace la terre et les produits de saison au cœur des réflexions des futures générations de chefs et au centre des assiettes qu’ils pourront proposer aux consommateurs. De tels liens redonnent du sens au métier de cuisinier et, en pleine crise des vocations, l’engagement en faveur d’une restauration plus durable pourrait attirer les jeunes générations.
Après un focus sur la cuisine des fleurs par la chef du Negresco à Nice, Virginie Basselot, accompagnée du chef Yves Terrillon et d’Augustin Cavalier, second en chef de cultures d’un grand maraîcher local, lechef Mauro Colagreco est intervenu, à distance, sur la pêche durable, avant une conclusion autour d’éleveurs et de producteurs des vallées.
Autant d’interventions visant à valoriser le métier, de prouver que les chefs sont désormais le dernier maillon d’ambassadeurs en faveur du respect de la planète, que les jeunes générations engagées peuvent prendre le relais en s’appropriant cette démarche. “Quand on aborde ces sujets, les jeunes sont sensibles, y adhèrent et sont attirés par le métier”, affirme Denis Férault, qui souhaite intégrer ces nouveaux modules dans les formations de demain.
#Nice# festival
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE