Hôtel après hôtel, le groupe Touriste renforce sa présence dans le paysage parisien avec, à chaque nouvelle ouverture, un design signé et une attention marquée à l’accueil et au rapport qualité-prix. L’hôtel Château d’eau, septième adresse ouverte début mai dans le très animé et cosmopolite Xe arrondissement de la capitale, ne fait pas exception à la règle.
Côté décoration, Adrien Gloaguen, fondateur du groupe, a fait appel à Necchi architecture, composé de Charlotte Albert et Alexis Lamesta. Si c’est leur première réalisation hôtelière au sein de leur propre agence, les deux architectes d’intérieur sont familiers des codes et contraintes du secteur, ayant travaillé pour de nombreux projets hôteliers dans le passé.
Une décoration inspirée de Fantomas
Pour cet établissement de poche de 35 chambres, le duo s’est inspiré de l’iconographie “du film Fantomas, avec Louis de Funès”, sourit Charlotte Albert. Les années 1970 ne sont en effet jamais très loin dans la décoration et l’identité visuelle. Deux panthères en céramique accueillent les clients dans le lobby, annonçant les nombreux imprimés léopard des fauteuils et du mobilier, et du logo de l’établissement, réalisé par le studio de design Yorgo&Co. Les miroirs sont omniprésents dans l’hôtel, tout comme la laque noire des murs et plafonds, les chromes, l’inox et les pièces de mobilier vintage.
Les architectes ont toutefois su trouver des solutions astucieuses pour gagner de la place dans les chambres, aux dimensions plutôt réduites. Minibars et niches dans les têtes de lit, miroirs pivotants dont les reflets permettent de gagner en luminosité, mobilier épuré et fonctionnel, en partie dessiné par eux : “Nous aimons que la technique et la fonction des meubles soit visible dans la décoration”, poursuit Charlotte Albert.
Côté hospitalité, Adrien Gloaguen reste fidèle aux fondamentaux qui l’animent depuis la création de son groupe : proposer des hôtels accessibles et un accueil attentif. Pratique rare dans l’hôtellerie parisienne, il n’hésite d’ailleurs pas à afficher les tarifs qui seront pratiqués pour les Jeux olympiques en façade de l’établissement : “Je souhaite être transparent et montrer que, si les chambres seront plus chères qu’en période habituelle, elles ne seront pas non plus vendues quatre ou cinq fois leur prix”, explique le dirigeant. Comme dans ses autres établissements, le ménage est internalisé, afin de garantir la qualité de la prestation.
Ouverture du premier Camping Liberté en Bretagne
Des convictions et un savoir-faire hôtelier qui se retrouvent au sein du premier Camping Liberté, qu’Adrien Gloaguen a ouvert il y a quelques semaines en Bretagne. Un projet pensé de longue date, qui a trouvé sa première implantation à Landrellec, dans les Côtes-d’Armor. Les clients y bénéficient dès la réception de l’hospitalité développée dans les hôtels Touriste, d’une literie de qualité dans les mobil homes, ainsi que de tout le nécessaire pour leur séjour, notamment les draps et serviettes. Une attention toute particulière a été portée à la décoration des mobil homes, pour en faire des espaces joyeux et accueillants qui plongent les clients dans l’univers visuel coloré des années 1950 : “Nous avons envie de redorer le blason du camping, pas d’en faire une zone de luxe ni de tout raser”, explique le dirigeant qui défend une vision authentique, familiale et proche de la nature des vacances en plein air.
Avec ses 110 emplacements, ses 76 mobil homes, ses piscines intérieures et extérieures, son restaurant avec vue sur la mer proposant des produits locaux, son accès direct à la mer avec plage privée, son terrain de pétanque, ses espaces enfants et ados, le Camping Liberté décline tous les fondamentaux de l’hôtellerie de plein air, avec en plus la volonté de faire découvrir les environs aux vacanciers. “Nous souhaitons développer des établissements véritablement en connexion avec le tissu local, tant en termes de restauration qu’en termes d’embauches, d’animation et de visites proposées dans les environs”, souligne Adrien Gloaguen, qui ouvrira le deuxième camping Liberté à Lacanau, en début d’été.
Publié par Roselyne DOUILLET