Nous avons deux restaurants. Nous ne sommes pas toujours ensemble pour la fin de journée. Depuis l'agression, je surveille la fermeture de l'établissement où travaille ma femme afin de m'assurer que tout va bien puis je fais 50 km aller-retour pour la ramener au domicile. Ce n'est pas systématique mais à la moindre inquiétude ou si le service tarde, je viens.
Et pour le retour des autres salariés à leur domicile ?
Notre serveuse faisait jadis la fermeture et nous apportait la recette du jour. Elle était toujours escorté par un cuisinier. Nous ne fonctionnons désormais plus de la même manière pour ne plus avoir d'argent à la maison. Si nous restons préoccupés par la fermeture nous le sommes pas du tout pour le retour de nos salariés. L'été nous employons des jeunes qui ne comprendraient pas qu'on les accompagne alors qu'ils vont souvent en boîte après le travail.
Publié par Francois PONT