Erick Fischer, consultant pour l'hôtellerie de luxe, et Franck Jaulneau, directeur de L'Alpaga à Megève, ont acheté L'Hôtel
des arts, à Toulouse, en 2010. Ils l'ont transformé en boutique-hôtel 3 étoiles
en y instillant une dose de luxe. "Quand
nous avons acheté cet hôtel, il était dans un état pitoyable avec une réputation
abominable, se souvient Erick Fischer. C'est d'abord l'emplacement
qui nous a séduits. On a tout de suite compris qu'il y avait un potentiel à
exploiter." L'établissement est
effectivement très bien situé, dans les vieux quartiers, en plein coeur de
Toulouse. Acheté 300 000 €, il a fallu doubler ce montant pour
réaliser les travaux de rénovation. "Pour convaincre les banques, on a vendu un
concept. Nous avons positionné l'hôtel en 3 étoiles, mais il fallait que
le client ait la perception d'un 4 étoiles", ajoute le propriétaire.
Les deux associés ont donc choisi de créer des repères haut de gamme et demandé à leur équipe de s'approprier les codes sans pour autant proposer un produit de luxe. "Tout est dans la nuance, explique Erick Fischer : le choix de la literie, de la moquette d'Écosse, très épaisse... Les chambres sont personnalisées sur le thème de l'art : cinéma, musique..."
L'accueil est également soignée : le client est accompagné en chambre, on lui explique comment fonctionne la station musicale, on lui présente aussi le panier grignotage.
Polyvalence
"Nous sommes un petit établissement, il faut être polyvalent, note le directeur, Vincent Bertin. La taille des chambres ne nous permet pas d'y inclure un minibar, alors nous avons opté pour le room service. Les petits déjeuners sont servis en chambre avec des produits frais et le jus d'orange est préparé sur place."
Le chiffre d'affaires a augmenté de 15 % l'an dernier, la clientèle est à 70 % business. Le petit hôtel de douze chambres n'a pas peur de se faire manger par les gros : "Les clients recherchent cet esprit chambre d'hôte, un accueil, une écoute. On s'adapte, on personnalise, c'est ce qui plaît" conclut Erick Fischer.
Les deux associés ont donc choisi de créer des repères haut de gamme et demandé à leur équipe de s'approprier les codes sans pour autant proposer un produit de luxe. "Tout est dans la nuance, explique Erick Fischer : le choix de la literie, de la moquette d'Écosse, très épaisse... Les chambres sont personnalisées sur le thème de l'art : cinéma, musique..."
L'accueil est également soignée : le client est accompagné en chambre, on lui explique comment fonctionne la station musicale, on lui présente aussi le panier grignotage.
Polyvalence
"Nous sommes un petit établissement, il faut être polyvalent, note le directeur, Vincent Bertin. La taille des chambres ne nous permet pas d'y inclure un minibar, alors nous avons opté pour le room service. Les petits déjeuners sont servis en chambre avec des produits frais et le jus d'orange est préparé sur place."
Le chiffre d'affaires a augmenté de 15 % l'an dernier, la clientèle est à 70 % business. Le petit hôtel de douze chambres n'a pas peur de se faire manger par les gros : "Les clients recherchent cet esprit chambre d'hôte, un accueil, une écoute. On s'adapte, on personnalise, c'est ce qui plaît" conclut Erick Fischer.
Publié par Dorisse PRADAL
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