L'hôtellerie de luxe parisienne disséquée par un étudiant

Paris (75) Lionel Guirard, étudiant en MBA marketing et communication à l'École des métiers de la communication (Efap), boucle un mémoire sur l'uniformisation de ce marché.

Publié le 21 mars 2014 à 17:05

 
"L'hôtellerie m'a toujours attiré, dès le bac. Mais, par prudence, je me suis inscrit en fac de droit." Depuis, Lionel Guirard a décroché une licence à l'université de Nanterre (92), il s'est formé à la presse dans une école de journalisme et, actuellement, il est en MBA marketing et communication à l'Efap (École des métiers de la communication), à Paris (VIIIe). Pour son mémoire, dont il est en train de peaufiner les derniers feuillets, il a choisi un thème lié à l'hôtellerie. "C'est un ami, Antoine Prieur, chef de rang au room service du Four Seasons Hotel George V, qui m'a redonné envie de m'intéresser au secteur, sous l'angle de l'uniformisation du marché de l'hôtellerie de luxe aujourd'hui à Paris. Entre l'ouverture du Peninsula prévue cet été et la réouverture du Crillon ou encore du Ritz, comment les palaces parisiens vont-ils se démarquer, garder leur identité, tout en conservant un niveau élevé de prestations ?"

 

Affiner son positionnement

Tel un fin limier, Lionel Guirard a mené son enquête auprès de personnalités qui connaissent le secteur par coeur. À l'instar de Maryse Masse, à la tête d'une agence de communication spécialisée dans l'hôtellerie et la restauration (dans laquelle il effectue actuellement un stage), de Caroline Mennétrier, responsable des relations publiques du Four Seasons Hotel George V, pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, ou encore de Cyril Lanrezac, directeur des relations étudiants-entreprises au sein du MBA in Hospitality Management (IMHI), à l'Essec. "Les palaces parisiens vont devoir affiner leur positionnement, observe Lionel Guirard. Pour se différencier, fidéliser et faire en sorte qu'un homme d'affaires chinois continue d'aller au Shangri-La et non pas au flambant neuf Peninsula. Pour qu'un habitué du Meurice ne délaisse pas le palace de la rue de Rivoli au profit du futur Cheval Blanc. Quant à la course aux étoiles, côté cuisines, celle-ci va être boostée, redynamisée." Le constat de l'étudiant est sans appel : "Pour tirer leur épingle du jeu, les palaces parisiens vont devoir redoubler d'imagination et d'audace, à la fois en terme de communication, d'événementiel et de services ultra personnalisés.


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Publié par Anne EVEILLARD



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