« La future politique de Donald Trump, en passant par les excès des dirigeants Russe et Turc, le conflit syrio-irakien ou encore les frictions militaires en Asie, ont des répercussions directes sur les flux touristiques ».
Se battre contre la délinquance ? Un prérequis
Le terrorisme sidère et les migrants alimentent l'inquiétude. « Pour autant, les professionnels de la sécurités affirment que les hôtels ne sont pas les premières cibles des terroristes en France. Il convient de ne pas exagérer la situation, ni de créer un climat anxiogène. Il est nécessaire de distinguer l'insécurité, du ressenti ». La capitale joue en outre un rôle essentiel dans l'image véhiculée. « En 2016, la baisse de fréquentation des chinois en France serait de l'ordre de 30% du fait d'agressions à leur endroit ». Bref, « il ne s'agit pas seulement d'assurer la sécurité dans les hôtels, mais aussi dans les rues de Paris ».
La sûreté dans les hôtels ? Des moyens techniques mais surtout humains
« La sûreté fonctionne avec 20% de technique (caméras et autres dispositifs de surveillance) et 80% d'humain (qualité de recrutement des agents de sécurité et formation du personnel de l'hôtel à la détection des risques). » Un enjeu essentiel : « l'articulation des forces privées de sécurité avec celles des forces publiques, notamment aux abords des établissements ».
La promotion ? La cheville ouvrière
"Les professionnels du tourisme ont fait bloc et ont défendu à l'international l'image de la France et de Paris. Il s'agit de trouver le bon positionnement et de savoir rester sobre, discret, sans entrer dans une logique marketing de baisse de prix visant à brader les offres."