Le président confédéral Roland Héguy finalement retenu à Paris, Laurent Lutse, président de la branche café, brasserie, monde de la nuit, représentait la direction nationale de l'Umih à l'occasion de l'assemblée générale de l'antenne de la Drôme, organisée à Valence lundi 10 mars. Malheureusement, il n'y avait pas foule, autour du président départemental, Guy Lambert, alors même que l'ordre du jour concernait finalement la totalité des quelque 300 adhérents que compte l'Umih 26.
Celui-ci présentait un bref rapport d'activité soulignant en particulier les 19 sessions de formation au permis d'exploiter qui ont concerné 159 stagiaires en 2013. L'expert-comptable de l'Union, de son côté, a évoqué une année 2013 difficile avec un tassement des cotisations, une diminution de la partie formation et un solde négatif de l'ordre de 10 000 € alors qu'il était positif (de 12 000 €) l'année précédente.
Le dossier essentiel était constitué une nouvelle fois par la question de l'accessibilité. Au cours d'une présentation détaillée, Rémy Van Santvliet, correspondant accessibilité auprès de la préfecture de la Drôme, a évoqué les évolutions issues de la réunion du 26 février dernier avec le Premier ministre. Il a aussi souligné que "les hôtels constituaient une des rares structures susceptible de solliciter une dérogation dans l'existant, dans le cadre de l'impact sur l'activité ou la disproportion entre avantages et inconvénients".
Création d'une branche traiteur
Une représentante de la société Bonhomme Bâtiments Access (BBA) a ensuite présenté l'aide qu'elle pouvait apporter aux professionnels dans le cadre d'un diagnostic et du montage d'un dossier de dérogation. Une convention a d'ailleurs été signée avec l'Umih 26 qui permettra à ses adhérents de bénéficier de tarifs négociés avec BBA.
Jean-Jacques Galliffet, pour sa part, a pris la présidence de la branche traiteur, organisation de réception nouvellement créée avec l'ambition "de militer pour sensibiliser [s]es confrères à rejoindre l'Umih, mais également de travailler sur un projet de label, proche de celui de Maître restaurateur pour les professionnels qui travaillent et transforment eux-mêmes dans leurs cuisines."
Enfin, Laurent Lutse a évoqué la question de la Sacem mais aussi des relances de la Société pour la perception de la rémunération équitable (Spré), conseillant aux adhérents de régler leurs cotisations mais pas au-delà de cinq ans, même si la Spré menace, elle, de remonter sur vingt ans.
Publié par Jean BERNARD