Les contraintes liées aux nouvelles normes en matière d'accessibilité ont été au centre de l'assemblée générale de l'Umih 32, lundi 18 mars. "Les hôteliers et les restaurateurs du Gers sont d'accord pour entreprendre les travaux nécessaires mais ils sollicitent compréhension et mansuétude face aux coûts et aux refus des banques d'octroyer des crédits", a affirmé Bernard Ramouneda, président de l'Umih 32.
"Une trentaine d'établissements ont déjà procédé à un état des lieux avec les organismes compétents. Mais pour beaucoup d'hôtels, classés ou installés dans des châteaux, les travaux s'annoncent coûteux ou improbables compte tenu de l'architecture existante. Il faudra des dérogations", a-t-il ajouté.
"Être des acteurs du quotidien"
La perspective d'une hausse de la TVA suscitant une "inquiétude générale" a fait l'objet d'interventions durant l'assemblée générale qui a également abordé la recrudescence d'une "petite délinquance" à Auch à proximité des bars et cafés et le souci d'une meilleure formation professionnelle.
Bernard Ramouneda a appelé restaurateurs, hôteliers, cafetiers à "être des acteurs du quotidien" dans les villes et villages où ils sont implantés. "Il faut impulser, être animateur. Le temps où il suffisait d'être derrière la caisse enregistreuse et attendre le client est fini." L'obligation de développer davantage l'outil informatique au sein des hôtels a aussi été soulignée.
Publié par Bernard DEGIOANNI