Turnover des salariés, taxations, normes, alourdissent le métier tout comme le commerce illégal "qui porte un préjudice indéniable à notre profession", a-t-il déploré. Trois intervenants sont donc venus apporter des solutions pour accompagner les adhérents sur ces points sensibles : Martine Doret (Pôle Emploi) sur le recrutement du personnel, Sébastien Vegliot (Iti Conseil) sur la promotion des établissements par la communication et Christophe Boucher (expertise comptable KPLG) sur le comportement à adopter en temps de crise.
Lutte contre le commerce illégal
Laurent Lutse, président de l'Umih-cafés-brasseries-établissements de nuits, a fait le point sur les dossiers d'actualité : le concept de café multiservice 'faitout', la nouvelle taxe sur la bière contre laquelle il livre combat au même titre que le commerce illégal. Il a demandé à l'Umih 58 de faire remonter à Paris ses dossiers en la matière. Alors que les négociations avec la SPRE se poursuivent, l'Umih a obtenu le déclassement de 876 dossiers de BAM (bar à manger) en café ou restaurant générant des tarifs nettement inférieurs.
Autres victoires : l'obligation pour les chambres d'hôtes et tables d'hôtes de se plier à une journée de formation si celles-ci délivrent de l'alcool ou encore l'instauration du forfait SACEM à 56,17 € pour les hôtels de moins de 10 chambres. Enfin, le chiffre d'affaires de la nuit ayant chuté de - 37 % en 2012, Laurent Lutse a précisé qu'il travaillait actuellement à une remise de 18 % pour ces établissements. Affaire à suivre…
Publié par Myriam HENRY