Pour l'Umih Rhône, la première édition des cafés-citoyens est une réussite. Tous les candidats ou têtes de listes aux élections municipales ont répondu présent aux six cafés-citoyens organisés la semaine dernière dans six arrondissements de Lyon. De même, de nombreux exploitants de cafés, restaurants, hôtels ou établissements de nuit sont venus assister à ces rencontres matinales autour d'un café. "Notre objectif était d'ouvrir les débats avec les candidats autour de revendications partagées par les professionnels lyonnais. À savoir la création d'une fonction d'élu adjoint au tourisme - pour qu'il n'y ait qu'un seul référent -, l'ouverture des commerces le dimanche dans certains quartiers, une nouvelle réglementation des ouvertures des terrasses ou encore l'extension de l'amplitude horaire des transports en commun la nuit. Nous espérons que les réponses apportées par chaque candidat vont nous permettre d'avancer sur ces problématiques", explique Thierry Lahon, secrétaire général de l'Umih 69.
Ouvrir le dialogue
Un avis partagé par Laurent Duc, président de l'Umih Rhône et d'Umih hôtellerie à l'échelle nationale : "Ces cafés-citoyens sont de vrais débats d'idées. C'est aussi un bon moyen pour sensibiliser et mobiliser les professionnels. Et puis, nous espérons que cela va nous permettre d'établir des liens plus étroits avec les élus et d'ouvrir ainsi le dialogue." Car l'enjeu est de taille. Les CHR étant le troisième employeur du département, les professionnels de l'Umih 69 comptent bien se faire entendre et jouer un rôle déterminant dans le développement économique de la ville. "On parle de Lyon comme une destination touristique. Or, nous en sommes les acteurs principaux et nous souhaitons participer à son essor. D'où la nécessité de se rencontrer autour d'un table pour parler de l'avenir. Il faut s'unir pour être plus fort. Voilà pourquoi j'ai tenu à participer à ces cafés-citoyens en organisant le premier rendez-vous dans mon établissement" explique Flavien Cazenave, patron du Bistrot de la charité (Lyon, IIe).
Publié par Stéphanie Pioud