Dans un communiqué en date du 23 décembre, la Fagiht - membre du GNI -, s'inquiète de cette situation qui impacte évidemment l'activité des hôteliers et des restaurateurs. Le syndicat a adressé à ses adhérents une note de crise sur la gestion du personnel pendant cette période, préconisant le recours à l'aménagement du temps de travail sur la base de l'avenant 19. Si les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Dirrecte) de plusieurs départements ont mis en place des numéros d'urgence pour renseigner sur le chômage partiel, la Fagiht estime que le dispositif repose sur des conditions qui ne permettront pas de satisfaire tous les employeurs.
Une situation constrastée
Un sondage effectué le 19 décembre par la Fagiht montre une situation très contrastée entre les stations hautes et les stations de moyenne altitude : si les professionnels en haute altitude reconnaissent quelques difficultés, il en ressort que les clients sont globalement satisfaits et que peu d'annulations sont enregistrées. La situation est radicalement différente en moyenne altitude où les hôteliers gèrent de nombreuses demandes d'annulation (entre 10 % et 30 %) ou de départ anticipés pour la première semaine. Quant aux restaurants d'altitude, un grand nombre n'ont pu ouvrir.
Pour le moment, peu de mouvements de retrait ont été enregistrés sur la semaine du Nouvel An. Un point positif : l'ensoleillement permet aux vacanciers de profiter des terrasses de restaurants dans les stations. Les professionnels ont d'ailleurs salué les efforts faits pour proposer des activités alternatives à la pratique du ski.