Une perte annuelle de 5 % à La Tour d'Argent
André Terrail, qui dirige La Tour d'Argent, se veut encore plus catégorique : "L'avenir de la restauration se fera entre ceux qui acceptent de bloquer ou pas des tables à l'avance. À La Tour d'Argent, nous prenons naturellement les réservations comme la plupart des établissements étoilés. Nous perdions une table sur 25 à chaque service avec des clients qui ne venaient pas. Un coût annuel de 5 % sur notre chiffre d'affaires. Le problème est aujourd'hui résolu grâce à Guestonline. Ce logiciel de gestion de réservation s'articule en deux temps, d'abord avec une pré-autorisation bancaire ou pré-payement qui engage le client, puis par les outils additionnels que sont les rappels par SMS et emails. Ces points de contact que l'on veut sympathiques et attentionnés permettent aux clients de débuter leur expérience chez nous et leur rappellent la réservation mais facilitent aussi son annulation par un simple clic", se réjouit André Terrail qui a participé, avec la Maison Bras, à une levée de fond en faveur de Guestonline. "Comme le logiciel est un module intégré à notre site internet, nous restons propriétaires de notre flux client et de nos données. Nous ne payons pas de commissions sur les repas ce qui serait de toute façon inacceptable puisque le client a déjà décidé de venir chez nous. Tous les messages qui passent par notre logiciel émanent de notre restaurant ce qui nous permet de garder la main sur notre communication", analyse le PDG du groupe la Tour d'Argent.
Un problème de l'absence, mais aussi de la ponctualité
Pour Bernard Boutboul du cabinet Gira Conseil, la tendance actuelle du le refus des réservations reste la meilleure option contre les tables vides : "Il n'y a pas que les no-show. Que faire d'une table réservée pour quatre à 20 h alors que les clients se présentent, au final, à deux et avec une heure de retard ?" De nouveaux outils pallient dans l'urgence les manquements des indélicats. L'application Bim, par exemple, permet, en cas d'absence de clients, d'ouvrir immédiatement la table à la réservation. Un concept auquel Akrame Benallal, du restaurant Akrame (Paris VIIIe), a rapidement adhéré. "Avec 200 tables vides par an, j'arrive à 33 000 euros de perte", expliquait le chef dans le Parisien.
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Publié par Francois PONT