La profession des CHR refuse de payer le licenciement des salariés sans pass sanitaire

Dans un communiqué de presse commun, les 4 organisations professionnelles du secteur (GNC, GNI, Umih et SNRTC) dénonce le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire qui instaure un nouveau motif de licenciement pour absence de pass sanitaire, mais entraine le paiement d'une indemnité de licenciement.

Publié le 21 juillet 2021 à 17:32

Le nouveau projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire prévoit d’imposer aux professionnels qu’ils s’assurent que leurs salariés sont en possession d’un pass sanitaire valide.

A défaut de présenter un tel justificatif, le texte stipule que ces salariés ne sont pas autorisés à travailler et qu’ils peuvent, si la situation se prolonge plus de 2 mois, faire l’objet d’un licenciement pour un motif que le texte qualifie de « spécifique ». En clair, le texte instaure un nouveau motif de licenciement ayant une cause réelle et sérieuse, mais qui doit alors donner lieu au versement d’une indemnité de licenciement au salarié.

Les 4 organisations professionnelles représentatives du secteur des hôtels, cafés, restaurants (GNC, GNI, Umih et SNRTC) qualifie ce texte d’inacceptable.

Les représentants de la profession tiennent à rappeler que les professionnels ne sont pas opposés au pass sanitaire afin d’éviter la fermeture de leurs établissements mais pas à n’importe quelles conditions : « Il n’est pas acceptable que les professionnels de l’hôtellerie-restauration se retrouvent contraints de verser des indemnités de licenciement à l’occasion de telles ruptures. D’autant plus que notre secteur est confronté à une très une forte pénurie de main d’œuvre. », dénoncent-ils.

Ils demandent à la ministre du travail et au gouvernement d’assumer jusqu’au bout l’obligation de pass sanitaire des salariés de l’hôtellerie restauration. Le licenciement consécutif au fait pour un salarié « de ne plus pouvoir exercer pendant une période de plus de 2 mois» doit être qualifié par un motif qui libère l’entreprise de coûts, d’autant que ce licenciement ne sera pas à l’initiative de l’employeur. Si ce motif était qualifié de faute grave par la loi, cela dispenserait l’employeur de payer une indemnité de licenciement à son salarié qui refuse de se faire vacciner pour venir travailler comme lui impose la loi.

#Passsanitaire#



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de cuisine H/F

75 - PARIS 08

Le Citrus Paris8 cherche son nouveau Chef de Cuisine h/f. Dynamique, motivé, créatif, vous aurez pour mission d'établir la carte et de gérer le bon déroulé du service/hygiène. Restaurant de 120 cvts. REPOS WEEK-END et jours fériés. Salaire à partir de 3000€ net/mois. Contact@le-citrus.fr 062789587

Posté le 23 novembre 2024

Chef de rang H/F

75 - PARIS 18

Pour son ouverture prochaine, le bistrot Caboulot situé dans le 18e cherche un(e) chef(fe) de rang. Vous êtes motivé(e) et souriant(e), rejoignez nous. Disponibilité soirée et WE. 2 coupures semaine et 2 j de repos consécutifs. Salaire net de 1800€. Envoyez votre CV à contact@caboulot18.com.

Posté le 23 novembre 2024

Technicien (Agent, Ouvrier) de maintenance H/F

75 - Paris

BLOOM HOUSE vous propose de venir vivre une superbe aventure et recherche des personnes pour faire vivre l’esprit BLOOM. Dans un cadre verdoyant, ensoleillé, foisonnant et chic, le BLOOM HOUSE est un hôtel**** flambant neuf de 90 chambres aux lignes chaleureuses, aux tons chauds et lumin

Posté le 23 novembre 2024