Social - Là encore, il est important que les élus mesurent ce que nous faisons, toutes les améliorations que nous avons apportées, notamment dans le cadre de la mutuelle et de la prévoyance. Dans les entreprises du SNRTC, 90% des salariés sont en CDI. Plus de la moitié a moins de 35 ans, un quart moins de 25 ans. Nous sommes pourtant confrontés à un déficit d'attractivité, lié à une image obsolète du secteur. Nous avons besoin d'un autre regard sur nos entreprises. Nous avons aussi expliqué l'intérêt des contrats courts.
Formation - Nous avons beaucoup insisté sur l'accueil des jeunes. Les entreprises du SNRTC sont à la pointe de l'emploi des jeunes, diplômés ou non. Elles offrent des progressions professionnelles, des constructions de parcours. Nous permettons à de nombreux jeunes de mettre un premier pied dans la vie professionnelle. L'Etat doit nous faire confiance, laisser les branches faire leur travail. Pour les que les choses avancent, nous devons prendre part à la réflexion. L'Etat doit aussi laisser le temps aux réformes de se mettre en place. Nous passons en France d'une réforme à l'autre, sans avoir été au bout de l'une ou de l'autre.
Transparence et qualité - Nous avons un grand besoin de simplification. Prenons le Fait Maison, le débat était louable mais il n'a pas amené davantage de qualité et il a jeté le discrédit à tort sur une partie du secteur. Le métier de restaurateur a profondément évolué et les attentes des consommateurs pour se restaurer sont devenues multiples. Nous avons le devoir de travailler en amont avec la filière agro-alimentaire, qui est une filière d'excellence. Nous devons également répondre à la capacité financière de nos clients. Concernant les nouvelles formes de restauration qui apparaissent, elles font partie du jeu. En revanche, la même réglementation doit être appliquée tous les acteurs d'une même activité.
Publié par Sylvie SOUBES