Trois ans plus tard, à l'issue d'une restauration qui a permis de valoriser les 1 200 m² de bâtiments du sol au toit, le lieu a commencé à prendre vie. "Nous avons d'abord ouvert le restaurant en septembre 2015 et confié les clés de la cuisine à Maxime Daire, un jeune chef issu de la région. Comme nous ne sommes pas issus de la profession, nous avons choisi des professionnels qui voulaient s'investir à nos côtés et auxquels nous faisons confiance. Pour la table, nous avons défini ensemble l'esprit : un restaurant semi-gastronomique offrant un bon rapport qualité-prix avec des produits frais et du fait maison." Une formule du jour à 24 € fait le bonheur des professionnels au déjeuner alors que les menus à 32 et 49 € attirent plutôt une clientèle de particuliers aux dîners.
Un jacuzzi dans chaque suite
Les six premières chambres de l'hôtel sont accessibles depuis le mois de mars. Trois sont des suites de 45 m² toutes équipées d'un jacuzzi. « Si nous avons opté pour un classement 4 étoiles, l'esprit est celui de chambres d'hôtes comme nous en avons exploitées par le passé. » Si Jean-Claude Peyre supervise le restaurant, l'hôtel est l'univers de Blandine, son épouse, décoratrice d'intérieur.
"Pour nous, l'hôtellerie se résume en quelques mots : un accueil souriant, une qualité de service et un environnement apaisant..." Dans ce dernier registre, la Villa Montesquieu est aussi à la hauteur avec un jardin, une piscine et un parking privé, le tout s'étendenant sur plus de 2 000 m².
Après avoir investi 2 M€ dans l'opération, le couple va faire une pause au niveau des investissements. "Mais à l'horizon 2018, on envisage de reprendre les travaux afin d'aménager quatre chambres de plus et un espace dédié au bien-être. Car pour l'instant, les soins du spa sont directement assurés dans les chambres", conclut le propriétaire de ce lieu d'exception qui se veut également vitrine du vignoble des côtes du Rhône.
Publié par Jean BERNARD