Début juin, la brasserie Le Clémenceau ouvrait ses portes dans un bâtiment emblématique au cœur de Bordeaux (Gironde), en face de la place Gambetta en plein travaux. Le lieu, qui a abrité un restaurant Régent et un Pizza Pino avant de rester inoccupé pendant deux ans, a retrouvé sa superbe. David de Freitas, le nouveau gérant, a fait appel à l’architecte bordelais David Hybre pour une décoration moderne-chic. Celui-ci a conservé le sol en marbre, la belle marquise de la grande terrasse, et a rénové tout le reste.
“Nous avons commencé les travaux en septembre 2019, dans l’idée d’ouvrir en avril. Nous avons tout démoli. Les travaux représentent un investissement de 2 M€. Évidemment, la crise sanitaire a retardé nos plans. Nous avions embauché du personnel, et avons payé tous les salaires à hauteur de 100 %”, souligne le jeune restaurateur de 29 ans. La restauration est une aventure familiale. Son père, Henrique de Freitas, et lui-même ont investi dans des établissements à Bordeaux et sur la côte à Lacanau - un Café Maritime dans chaque ville, et The Beach House by Café Maritime Lacanau - gérés par David de Freitas. “J’ai travaillé dans la restauration lorsque j’étudiais en école de commerce. Après des expériences professionnelles hors CHR, j’y suis revenu, le contact avec les clients me manquait !”, sourit-il.
Les fruits de mer à l’honneur
Le Clemenceau s’inscrit dans la lignée des belles brasseries avec bar à cocktails, banquettes en velours, volume (110 places en intérieur et 100 en terrasse) - et un grand banc d’écailler, rare à Bordeaux. À la carte donc, des fruits de mer (dont cinq variétés différentes d’huîtres), mais aussi des poissons et du poulet à la découpe, des côtes de bœuf à l’os, des tartares…
La formule complète s’affiche à 22 €. Le chef, David Jourdan, propose des produits frais et de saison. Les pâtissiers préparent crêpes Suzette ou babas au rhum. La brasserie compte près de 40 salariés, et ouvre en continu, tous les jours de 8 heures à minuit. “Notre clientèle se compose notamment d’anciens habitués du Régent, de familles... Nous avons déjà quelques fidèles clients, et nous notons leurs habitudes pour bien les connaître, indique le gérant, qui a d’autres projets à l’horizon. Nous visons à terme entre 7 et 10 restaurants, plutôt de belles brasseries.”
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Publié par Laetitia Bonnet Mundschau