Que ce soit le GNI la semaine prochaine à Annecy ou l'Umih en décembre à Saint-Etienne, l'emploi et la pénurie de personnel sont cette année au coeur des congrès nationaux. Que va-t-il en sortir ? Didier Chenet, président du GNI, estime qu'il faut agir sur le pouvoir d'achat des salariés et les conditions de travail. Il propose notamment d'aller plus loin dans l'aide sociale, de donner la possibilité aux petits établissements de mettre en place, à leur niveau, des offres proches de celle d'un comité d'entreprise. Il aborde aussi la rémunération. L'Umih annonce, de son côté, qu'elle présentera de nouveaux outils. En novembre, le Fafih va dévoiler une enquête détaillée sur l'attractivité du secteur. Les premiers résultats évoqués par la profession montrent que les jeunes n'ont pas une mauvaise image de l'hôtellerie et de la restauration mais qu'ils déplorent certains excès ou abus. Des jeunes qui veulent aujourd'hui pouvoir se donner des objectifs de carrière, que leur travail soit intéressant et qu'ils puissent gagner de l'argent… Ces éléments apparaissent clairement dans l'étude. Alors, quand un apprenti majeur fait 50 ou 60 heures par semaine au lieu des 39 heures conventionnelles, sans compensation, cela fait sans aucun doute partie des pratiques à définitivement bannir pour renouer avec l'attractivité attendue. Bien sûr, cela ne reflète pas la réalité pour une grande majorité, mais cela reste malheureusement d'actualité pour certains.
Edito recrutement Emploi
Publié par Sylvie SOUBES
mardi 9 octobre 2018
mercredi 10 octobre 2018
lundi 15 octobre 2018
mardi 16 octobre 2018
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