"Il est temps de prendre conscience de l'utilité à acheter local, respecter les saisons et consommer du végétal", reprend Joseph Le Gal. Le président de l'Anephot ajoute que la formation dispensée aux jeunes va devoir s'adapter à cette nouvelle donne. "Même avec le programme actuel, on peut introduire ces changements de comportement, cette incitation à acheter différemment, explique-t-il. Nous devons faire comprendre aux jeunes que l'on ne peut que gagner en achetant local. Il ne faut plus se cantonner qu'au bio : la culture raisonnée est tout aussi importante, selon moi. Et c'est à nous, enseignants, formateurs, de les sensibiliser, de les informer."
Près de 5 000 € réunis pour lutter contre la mucoviscidose
Autre thème abordé durant le congrès : tourisme de bien-être, cuisine et soins naturels. Et, là encore, le développement durable était au coeur des débats, échanges, rencontres entre cuisiniers, producteurs locaux, spécialistes du spa, chefs d'entreprise et formateurs. Enfin, soutenu par 35 partenaires, le congrès a organisé une soirée de gala dans les salons de l'hôtel Hermitage à La Baule (Loire-Atlantique). Une occasion d'introniser quelques personnalités, dont Michel Lugnier, Inspecteur général de l'Éducation nationale, au sein de la jurade de Saint-Émilion. Autre temps fort : les deux tombolas qui ont permis de réunir près de 5 000 € au profit de l'association Vaincre la mucoviscidose. Quant à la statue tout en chocolat de Saint-Émilion, qui était l'un des lots de ces tombolas, elle a justement été remportée par les membres de la confrérie des vins de Saint-Émilion : le hasard fait parfois bien les choses.
Publié par Anne EVEILLARD