"Les clients demandent toujours plus et, chaque année, par des améliorations significatives, nous leur offrons plus de confort", affirme Bernard Boulliard qui, en juin, a obtenu un classement en quatre étoiles pour l'ancien relais de poste de 26 chambres.
"Des travaux annuels permettent des investissements sur le long terme et comme les charges fixes restent sensiblement les mêmes, nous n'avons pas augmenté nos prix", ajoute l'hôtelier, ancien de Drouant, soutenu depuis 35 ans par sa femme Christine. Les derniers travaux ont vu l'installation d'un ascenseur, la réfection du hall d'accueil, la remise à neuf de la majorité des chambres. Les courts de tennis ont été refaits il y a deux ans, la piscine et le mini-golf l'an dernier. Le Relais dispose d'un spa, d'un hammam, d'un centre de remise en forme, le tout sur un parc d'un hectare. En 1979, c'était une auberge de sept chambres, chacune avec un lavabo, un bidet et les toilettes au bout du couloir.
Une cuisine des produits de la mer
"Nous avons une clientèle fidèle. La présence de commerciaux en semaine nous permet de rester ouvert toute l'année", dit Bernard Boulliard. Côté restauration, "J'ai proposé ce que les autres ne faisaient pas, une cuisine tournée vers la mer. Aujourd'hui, c'est 50 % des ventes". C'est Allan Ketfi, 33 ans, qui est à la tête des cuisines depuis deux ans.
Bernard Boulliard est une exception. En règle générale les Aveyronnais de sa génération allaient à Paris pour y ouvrir des brasseries. Lui, il a fait le chemin inverse. "Ma grand-mère tenait un hôtel-restaurant à Paris, mon oncle et mon père étaient directeur et premier maître d'hôtel chez Drouant. J'y ai occupé le même poste que mon père. Au début, je me demandais ce que j'étais venu faire en Aveyron. Aujourd'hui, j'y suis chez moi", dit-il.
Publié par Bernard DEGIOANNI