Après un été passé en Camargue dans le parc du château d’Avignon, Ventrus fait son retour cet automne sur les bords du canal de l’Ourcq, à Paris. Le restaurant en bois et verre, signé par l’architecte François Muracciole, a le nomadisme dans le sang. “Ce ne sont pas les jolies vues qui manquent, mais les bons restaurants pour en profiter. Ventrus permet de concilier les deux”, explique son fondateur, Guillaume Chupeau.
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Un an après son lancement, le concept est rôdé, et son créateur bien décidé à augmenter la cadence. “Nous avons signé un contrat de trois ans à La Villette, pour des sessions de six mois en automne et en hiver. À partir de fin juin 2023, le Domaine du Deffends, à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, accueillera un Ventrus permanent pour développer une offre d’oenotourisme. L’équipe de Martine Aubry souhaite qu’on s’implante dans le parc Matisse à Lille. Par ailleurs, nous sommes en pourparler avec Trégastel ou encore Stockholm”, énumère Guillaume Chupeau.
Un cahier des charges pointu
Pour répondre à ces ambitions, l’entrepreneur lance une levée de fonds de 1,3 million d’euros, auprès de deux groupes d’investisseurs et de banques. “Cela nous permettra de construire deux Ventrus supplémentaires et d’embaucher deux personnes au siège”, note-t-il. Par la suite, Guillaume Chupeau réfléchit à franchiser le modèle, selon un cahier des charges précis. “Ventrus accueille des chefs en résidence, l’approvisionnement est local et de saison, la démarche écoresponsable est primordiale, le mobilier et la vaisselle sont spécifiques…”, détaille-t-il. À l’horizon 2027, Ventrus espère compter une dizaine d’enseignes à son nom.
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Publié par Violaine BRISSART