Le titre de Maître Restaurateur est suffisant en soi

Francis Attrazic, président de l'Association française des maîtres restaurateurs (AFMR), réagit à la proposition du député Daniel Fasquelle de réglementer l'utilisation du mot restaurant.

Publié le 25 octobre 2012 à 18:08
"Nous avons pris connaissance, de l'initiative d'une trentaine de députés UMP, sous l'impulsion de Daniel Fasquelle voulant réglementer l'utilisation du mot ''restaurant'' voire ''Restaurateur''. Il est parfaitement  normal que diverses initiatives puissent s'exprimer, d'autant  que ce sujet  date de plus de vingt ans et que le fait de n'avoir pas réussi, a débouché sur la création... du titre de Maître Restaurateur. Titre qui a été officiellement lancé par Hervé Novelli, alors secrétaire d'Etat au tourisme, dans le cadre du contrat d'avenir entre l'Etat et la profession.(...) Ce titre correspond parfaitement à la reconnaissance professionnelle qu'attendent les restaurateurs et les clients. Il est parfaitement équilibré et il manque tout simplement de communication vers le consommateur. Il repose sur trois piliers, le professionnalisme du restaurateur, l'engagement sur le fait maison à partir de produits bruts, essentiellement frais et la reconnaissance officielle par un titre délivré sur arrêté préfectoral après un audit de contrôle renouvelé tous les 4 ans. Les commentaires liés à cette proposition de loi ne sont pas très enthousiastes sur la progression du titre, et ils méritent quelques bémols. Ce chiffre de 2000 que l'on dit ''très modeste'' et qui est atteint aujourd'hui est très directement proportionnel aux moyens qui ont été engagés pour sa promotion. Nous attendons avec impatience  la  campagne  annoncée. Des sommes très importantes ont été dépensées ces dernières années pour la promotion de la restauration sans qu'aucune  opération ne soit destinée à la valorisation du titre. La progression du titre n'a rien de mathématique. Pratiquer la restauration telle qu'elle  y est spécifiée  ne relève pas d'objectifs quantitatifs mais de la volonté individuelle de conserver un patrimoine, un savoir-faire et de se plier aux contraintes et aux contrôles pour avoir une image crédible. Osons espérer que, pour faire du nombre, on ne dévalorise pas la qualité et les exigences qui y sont liées. Ce titre est un bien précieux pour la profession. C'est la première reconnaissance d'état dont la restauration peut se prévaloir. Il peut certainement s'intégrer dans des dispositifs complémentaires car rien n'est figé, mais il ne faut surtout pas le dévaloriser. Quand à l'aspect quantitatif, nous atteindrons notre but car les Maîtres Restaurateurs peuvent générer leur propre développement au travers d'une notion simple, la reconnaissance du consommateur."


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