Le Collectif Action Nuit (Can) qui regroupe des exploitants d'établissements de nuit déplore la « vague d'accidents graves, en lien avec l'absorption de substances dangereuses (notamment le GBL et le GHB) donnant lieu à des évacuations médicalisées, qui a eu lieu récemment dans plusieurs clubs de la capitale ». Ces produits, interdits à la vente, sont pourtant accessibles sur internet et leur consommation est malheureusement prisée des jeunes publics. « Conscients de notre responsabilité, des risques pour la santés de nos publics et ceux que nous encourons en tant qu'exploitant, nous mettons en place plusieurs actions concrètes au quotidien pour prévenir ces situations : vidéosurveillance des accès et espaces publics, filtrages et consigne des boissons à l'entrée, formation des équipes de service et de sécurité aux risques en milieu festif, formation aux gestes de premier secours de toutes les équipes, équipements de premier secours, diffusion de documents de prévention agréés par les autorités sanitaires et de police, affichage public… » Mais, estime le Collectif, d'autres moyens légaux plus dissuasifs doivent être mis en oeuvre. Il demande que des campagnes d'information grand public lors de la circulation avérée de produits toxiques dans une ville ou un département soient systématiquement lancées, l'organisation de tables rondes avec tous les acteurs, la fouille des clients par des agents de sécurités agréés par le Ministère de l'Intérieur, un moyen d'analyse des produits pour prévenir en cas de toxicité mortelle et un guichet unique de l'administration pour traiter le signalement des cas constatés.
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Publié par Sylvie SOUBES