Didier Chenet, président du GNI, évoque le caractère facultatif retenu. « Si cet affichage avait été obligatoire, il aurait été pris comme une contrainte supplémentaire par nos professionnels. Un engagement volontaire est aujourd'hui beaucoup plus fort » estime-t-il. « C'est aussi un outil, constate Roland Héguy, président confédéral de l'Umih, . Mesurer ses dépenses permet de faire une économie des coûts globaux sur des postes clés. Ce n'est pas tout. C'est un engagement partagé avec les consommateurs, qui veulent privilégier la planète ». Le président de Réservation en direct, Pascal Droux, également président du GNI-Fagiht, a d'ailleurs annoncé que le site FairBooking.com proposera un moteur de réservation classant les hôtels selon leur impact environnemental. Pour Philippe Pain, propriétaire de l'hôtel familial Le Royal Hôtel et président général Paris-IDF 78 (Umih), l'aventure est d'autant plus intéressante qu'elle s'inscrit dans la durée. « Ce n'est pas figé. L'audit nous permet de nous donner des objectifs à atteindre en trois ans et mettre en place un plan d'actions. A l'heure du petit déjeuner, les normes d'hygiène nous imposent certaines règles mais on peut éviter les portions individuelles emballées qui sont source de gaspillage ». Autre atout mis en avant par le ministère « la capacité de la France à innover au niveau international ». Cet affichage est en effet une première mondiale.
Publié par Sylvie SOUBES