Décidément, le rapport du député Gilles Carrez, remis la semaine dernière au Premier Ministre, n'est pas du goût des organisations professionnelles. Le GNI et de l'AhTop dénoncent à leur tour « une provocation fiscale de la part d'un député davantage habitué à combattre la frénésie taxatrice de l'Etat - pour reprendre l'une de ses expression - et demande au Gouvernement d'écarter une proposition qui va à l'encontre de la promesse faite aux français de ne pas augmenter les impôts. » Didier Chenet, président du GNI estime que ce texte est « un non-sens économique ». Et de s'interroger : « Comment son auteur peut-il écrire une chose et faire son contraire ? Comment peut-il poser pour principe de « rechercher des recettes dans les dispositifs existants, sans créer de taxe nouvelle » et poursuivre en proposant « la création d'une part régionale de la taxe de séjour ». Comment peut-il ignorer qu'il s'agira d'un impôt nouveau pour les 27 millions de français qui visitent la capitale et sa région chaque année ? Comment peut-il écrire que « la taxe française de séjour demeure limitée en comparaison à d'autres métropoles européennes » alors que la taxe de séjour à Paris est égale ou presque égale au double de celle de villes comme Barcelone, ou Rome ! Et comment peut-il ignorer que la taxe de séjour a déjà doublée à Paris entre 2010 et 2016 ? » Serge Cachan, Président d'AhTop, dénonce, pour sa part, « une atteinte à la compétitivité d'une hôtellerie parisienne qui peine à retrouver ses niveaux antérieurs aux attentats de 2015. Si les touristes reviennent, force est de constater que les prix demeurent très faibles pour des raisons de compétitivité. Nous ne pouvons pas nous permettre d'augmenter nos prix sauf à perdre une partie de notre clientèle, notamment celle d'affaires. Paris est déjà une des villes d'Europe les plus taxées, n'en rajoutons pas ! Cette nouvelle taxe est décidément une très mauvaise idée ! »
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