L'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (Efsa) délivrera la semaine prochaine une analyse scientifique de cette étude. Il est indispensable que les autorités s'emparent sérieusement de ce dossier, et qu'elles ne discréditent pas sous la pression de certains lobbies agro-alimentaires, ceux et celles qui travaillent sur le sujet.
Euro-Toques attend des études complémentaires, transparentes, concertées et s'interroge depuis longtemps sur la non-application du principe de précaution dans ce domaine.
La réglementation européenne impose un étiquetage signalant la présence d'OGM pour les produits qui en contiennent plus de 0,9%. Ce n'est pas suffisant et satisfaisant. Nous sommes en droit de savoir s'il y a des OGM ou pas.
On sait que le plus gros risque provient de l'alimentation importée pour les animaux puisque la culture des OGM est interdite en France. Dans l'état actuel des connaissances, nous sommes donc favorables à un étiquetage «sans OGM».
On est en droit de s'interroger sur le nombre croissant de maladies, d'allergies de ces dernières décennies ? Les cuisiniers sont des gens concrets et pragmatiques qui doutent, tout comme les consommateurs".
Publié par L.C.