Le risotto de Davy Tissot à la Villa Florentine à Lyon (59), le Carré de veau du Limousin de Gilles Dudognon, La Table du Couvent à Limoges (87), le crumble aux figues d'Anne-Sophie Pic, Maison Pic à Valence (26), canon d'agneau en croûte de Jean-André Charial, Oustau de Baumanière aux Baux de Provence (13)… autant de cours de cuisine qui ont fait le plein. « J'ai emmené 10 jeunes au marché, puis un cours de cuisine et ils ont pu y goûter lors du déjeuner. Ils étaient super contents à tel point qu'ils ont même fait la plonge, raconte Patrick Henriroux, La Pyramide à Vienne (38). Ça m'a fait plaisir de leur faire plaisir et ça éclaire notre métier sous un jour nouveau pour ces jeunes ».
« Nous aimons partager nos passions et nos envies avec les jeunes. Ils ont une créativité débridée et cette journée avec eux était géniale, témoigne Jany Gleize, La Bonne Etape à Château Arnoux (04). Au marché, ils se sont montrés très curieux, aussi je leur ai fait aussi découvrir mon jardin de 6000 m2 en bio. Ils ont fait le tour de la maison et des différents métiers. C'était ma façon de leur montrer que l'on peut se régaler dans un métier comme le nôtre ».
La réussite de l'édition 2014 devrait inciter les professionnels à récidiver l'année prochaine et entraîner la participation de ceux qui étaient hésitants. « La fête de la gastronomie devient un rendez-vous de tous les Français autour de la table qui rassemble aussi toutes les générations, tous les métiers de bouche et tous les groupements de restaurateurs. C'est une initiative que tout le monde peut faire, dit Olivier Roellinger. J'espère que l'année prochaine, nous ouvrirons nos portes à un plus grand nombre. Notre but est de montrer nos maisons. On peut avoir un groupe qui visite la cuisine, un autre en cave avec les sommeliers, un troisième en salle et puis on les invite à un pique-nique qui peut accueillir encore plus de monde toujours en restant axer sur les moins de 20/25 ans ».
Olivier Roellinger a été très agréablement surpris de voir 12 membres hors de France comme le Soneva Fushi aux Maldives ou Il Bottaccio en Toscane célébrer la Fête de la gastronomie. « Elle devrait rayonner encore plus l'année prochaine, estime Olivier Roellinger. Tous les chefs Relais & Châteaux ont travaillé un jour en France ou dans un restaurant français. Les maisons peuvent mettre en place un menu à la française pendant 2 ou 3 jours. Cette fête peut faire le tour du monde ! ».
Publié par Nadine LEMOINE