Sophie Michaud vient de la communication. Fin 2012, elle change de vie et s'associe à un restaurateur nantais pour créer le restaurant Ôzon, à Nantes (44). Le concept : une restauration rapide, gourmande, basée sur des produits locaux, avec un ticket moyen de 12 €. Le bouche à oreille fonctionne et courant 2013, Ôzon met en circulation un premier triporteur électrique, puis un deuxième, "pour aller vers la clientèle". C'est en découvrant les avantages de la vente mobile et délocalisée que Sophie Michaud croise la route de Simon Pesme, qui vend du café à bord d'un triporteur, au coeur de Nantes.
"Du local en bocal"
Le duo veut développer l'idée du fait maison associé à une flotte de triporteurs. Sophie Michaud quitte alors le restaurant, recrée une structure avec Simon Pesme, garde l'enseigne Ôzon et, depuis le début de l'année, trois triporteurs électriques - quatre fin mai - sillonnent la ville et stationnent, entre midi et deux, au pied des immeubles de bureaux. "Nous proposons du local en bocal", détaille Simon Pesme. Une sélection soignée de plats du jour, pâtes, sandwiches, soupes et salades, concoctés à base de produits locaux par un chef, dans son laboratoire, et conditionnés dans des bocaux consignés 1 €. "Les plats chauds sont réchauffés dans notre entrepôt nantais de 200 m2 puis stockés dans les casiers isothermes de nos triporteurs", poursuit Sophie Michaud. Actuellement, Ôzon vend quelque 150 repas par jour. L'objectif est de multiplier le nombre de triporteurs et, à terme, Sophie Michaud n'exclue pas "de franchiser".
Publié par Anne EVEILLARD