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Vin et saison, un exemple
Au mois d'août, avec de fortes chaleurs, des clients ont
commandé un canard aux olives de Nyons. Pour accompagner ce repas, un verre de Châteauneuf-du-Pape. Certains signes de fatigue risquent d'apparaître chez ces convives. Mais ce même accord, au mois de décembre, fera vivre une expérience totalement différente chez eux. Des exemples en ce sens sont multiples.
Une sélection vins de printemps
Il est rare, voire très rare, de trouver une offre de vins de printemps. À cela plusieurs raisons parmi lesquelles il faut citer la météo. En effet, à tort ou à raison, il est admis qu'il fait chaud en été et froid en hiver. En revanche, la météo printanière s'avère souvent capricieuse.
Pourtant le printemps nous offre une profusion de produits très intéressants en gastronomie : légumes primeur, agneau, chevreau, premières asperges, premiers melons, etc.
L'expérience prouve qu'une sélection limitée aux vins du dernier millésime, qui met en évidence le renouveau, rencontre un accueil très favorable de la part de la clientèle, à condition de privilégier certains cépages et certaines appellations : auxerrois, mucat (Alsace) côtes du rhône en AOC régionale (rouge et blanc), saint-bris, viré-clessé, muscadet sur lie, sancerre (blanc,rouge et rosé), vins gris du littoral méditerranéen, etc. Et pourquoi pas un ou deux vins français du millésime 2018, un cilaos produit sur les hauteurs de l'Ile de la Réunion ou un vin de Tahiti.
Une idée : changer chaque jour une ou deux références des vins proposés au verre avec un petit commentaire sur la météo du jour.
#Vin# Sommellerie
Publié par Paul BRUNET
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