À Lille (Nord), les cafés et les restaurants attendent avec fébrilité le 11 octobre prochain, afin de savoir si la capitale des Flandres passera ou pas au stade de l’alerte maximale. “On va déjà voir ce qui se passe à Paris”, s’inquiète Stéphane, le patron du Bistronome, un peu fataliste. Déjà fortement impacté par le télétravail, qui lui enlève une bonne partie de sa clientèle habituelle, le responsable de cet établissement situé en plein quartier d’affaires espère bien ne pas voir ses horaires se réduire encore un peu plus. Aujourd’hui, le Bistronome ferme son côté bar à 22 heures et son restaurant à minuit. Un reconfinement serait une catastrophe sur le plan économique. Les serveurs et les responsables continuent d’être scrupuleux sur les règles sanitaires et ils croisent les doigts. Mais ils ont aussi manifesté leur mécontentement face à tant de contraintes horaires, vendredi midi devant leur établissement.
Publié par Benoit Dequevauviller pour Aletheia Press