“C’est une première mondiale”, souligne Régis Glorieux, directeur de Vatel Bordeaux, faisant référence à l’enquête internationale qu'il a commandée à Opinion Way. Cette étude, menée du 18 février au 2 avril derniers, avec le concours du Groupe Vatel, de l'Association des écoles hôtelières européennes Eurhodip et de l’Association mondiale pour la formation en hôtellerie et tourisme (Amforht), a permis de recueillir les impressions de 3 000 étudiants en management hôtelier. Français, européens, africains, américains ou asiatiques, ils sont âgés de 18 à 24 ans, 80 % ont déjà travaillé dans l’hôtellerie ou la restauration et ils ont livré leurs attentes sur leur future carrière et leurs futurs employeurs. Principal enseignement de cette enquête : “Ces jeunes sont résolument ambitieux et optimistes”, constate Régis Glorieux. Une fois diplômés, la majorité des étudiants se voient d’emblée directeurs ou chefs d’entreprise. Mais le fondateur de Vatel Bordeaux nuance ce résultat : “Au fil de leurs études, les jeunes deviennent plus réalistes quant au profil de leur première embauche.” Ils ajustent le tir, donc, et acceptent de démarrer en tant qu’exécutants. Ce qui ne plombe en rien leur optimisme : les jeunes croient aussi bien en l’avenir de la profession (c’est le cas par exemple de 92 % des Français et 100 % des Argentins) qu’à leur avenir personnel (94 % des Français et 80 % des Chinois).
Les Français veulent gagner plus à l’issue de leurs trois premières années d’embauche
Partir ne leur fait pas peur. Près de la moitié des jeunes, toutes nationalités confondues, aspirent à décrocher leur premier emploi hors de leurs pays de nationalité et/ou de résidence : la France et les États-Unis font la course en tête parmi les destinations citées. Par ailleurs, 77 % des étudiants interrogés attendent de leur futur employeur une bonne ambiance de travail, des rapports humains au beau fixe et une perspective d’évolution. Côté rémunération, les jeunes Français veulent la voir augmenter à l’issue de leurs trois premières années d’embauche : s’ils sont 33,1 % à être prêts à gagner entre 30 000 et 40 000 € par an à la sortie de l’école, ils ne sont plus que 25,7 % trois ans après. Quant à ceux qui espèrent plus de 50 000 € par an, ils sont 12,2 % après leurs études, mais 33,6 % trois ans plus tard. Enfin, si les jeunes Chinois croient au développement durable et à l’arrivée de l’intelligence artificielle dans l’hôtellerie-restauration, les étudiants français sont plus dubitatifs sur ce point, souvent par manque de formation et d’information.
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Publié par Anne EVEILLARD