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Les 16 et
17 juillet, le tribunal de commerce de Marseille auditionne les candidats à la
reprise du groupe hôtelier placé en redressement judiciaire à l'automne
dernier. Cinq offres fermes visant une reprise globale ont finalement été
déposées. Le groupe hôtelier familial Paris Inn, Appolo (géant américain du
capital-investissement) et la société de gestion 123 IM ont monté une offre commune.
Colony NorthStar a confirmé son intérêt, tout comme Le
Groupe de l'hôtellerie (LGH) de Gilles Douillard associé au fonds Tikehau Capital, Attestor
Capital et Loxi Hospitality, ou encore le tandem Algonquin (investisseur et opérateur
hôtelier) et Benson Elliot (société britannique de capital-investissement axée
sur l'immobilier).
Dans ce contexte, Cale Street, qui détient une créance de 275 millions d'euros sur Maranatha, a tenté de prendre le contrôle du groupe fondé par Olivier Carvin, et une médiation a été ouverte. Le fonds a obtenu que quatre des candidats à la reprise signent un accord lui permettant de récupérer 340 millions d'euros, soit l'intégralité de sa créance et des intérêts. Attestor, lui, a refusé cet accord : il propose de reprendre uniquement 150 millions de la créance du fonds, mais d'offrir une sortie immédiate aux investisseurs, à hauteur de 70 millions d'euros.
Or, le 6 juillet, lors des débats sur la médiation entre Cale Street et l'hôtelier, le parquet a précisé que "les investisseurs ne pourront pas être lésés" et "que des éléments de qualification de l'infraction de banqueroute et de complicité de banqueroute sont susceptibles d'être recherchés dans ce dossier". Autrement dit, Cale Street pourrait être poursuivi en justice.
Dans ce contexte, Cale Street, qui détient une créance de 275 millions d'euros sur Maranatha, a tenté de prendre le contrôle du groupe fondé par Olivier Carvin, et une médiation a été ouverte. Le fonds a obtenu que quatre des candidats à la reprise signent un accord lui permettant de récupérer 340 millions d'euros, soit l'intégralité de sa créance et des intérêts. Attestor, lui, a refusé cet accord : il propose de reprendre uniquement 150 millions de la créance du fonds, mais d'offrir une sortie immédiate aux investisseurs, à hauteur de 70 millions d'euros.
Or, le 6 juillet, lors des débats sur la médiation entre Cale Street et l'hôtelier, le parquet a précisé que "les investisseurs ne pourront pas être lésés" et "que des éléments de qualification de l'infraction de banqueroute et de complicité de banqueroute sont susceptibles d'être recherchés dans ce dossier". Autrement dit, Cale Street pourrait être poursuivi en justice.
Publié par Violaine BRISSART
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