Stéphane Sauer avait fait ses études à Aix-en-Provence. Trente ans plus tard, après plusieurs expériences hôtelières à Nice et dans le Var, il est revenu avec son épouse, Claudia, afin d'ouvrir Marasino, un lieu dédié à l'Italie. "Notre établissement est placé à deux pas de la fontaine de la Rotonde. C'était une très belle opportunité en plein centre ville." De l'extérieur, impossible de se douter de la réelle capacité du lieu. "Les clients ne s'attendent pas à trouver autant d'espace. Nous avons 300 m² organisés en différents univers : un bar et traiteur de produits frais - raviolis, fromages, charcuterie et antipasti -, une épicerie fine avec ses pâtes, du pesto, des babas et des chocolats, et enfin la 'vinoteca', où l'on trouve notamment des vins d'appellation Franciacorta. Les cépages traditionnels champenois plantés en Lombardie méritent leur place dans notre cave de 250 références." La visite se poursuit dans le patio, qui accueille encore une trentaine de couverts, puis dans le restaurant où trône la Vespa rouge et le piano de l'arrière-grand-père : "Nous sommes une famille de musiciens, et notre maison est un lieu festif. Des soirées jazz ont lieu régulièrement et nous accueillons également des soirées oenologiques avec un sommelier."
Premier bilan
Comme l'épouse de Stéphane Sauer, toute l'équipe est italienne, du chef aux serveurs, et revendique les meilleurs produits transalpins : "Nous voulions trouver des fournisseurs qui travaillent en famille, comme nous. Nos producteurs sont sélectionnés avec soin, ils travaillent dans les règles", explique le patron. "C'est grâce à cette qualité que nous avons de bons retours sur la carte, mais surtout, chacun trouve sa place parmi les différentes ambiances qui sont proposées. Nous souhaitons être un lieu très ouvert où tout le monde est le bienvenu. Mais pas question de se perdre dans un concept sans âme : le but est de satisfaire tous les amoureux de l'Italie, qu'ils souhaitent consommer sur place ou à emporter, s'asseoir en terrasse ou dans le salon cosy, dénicher un vin rare ou déguster un cocktail maison."
Publié par Anne GARABEDIAN