“Depuis l’ouverture, le 1er février dernier, uniquement pour le déjeuner pour l’instant, nous sommes complets !”, s’enchante Arnaud Favet, le directeur du restaurant Le République à Marseille. Porté par le chef étoilé Sébastien Richard et l’association La Petite Lili (inspirée du prénom de la mère du chef) qui réunit de nombreux cuisiniers, l’ancien Café parisien de la place Sadi-Carnot s’est transformé en restaurant solidaire de 120 places en intérieur et 100 autres en terrasse. “Nous avons servi 400 couverts pour les six premiers jours d’ouverture dont la moitié était réservée par des associations avec une addition solidaire à un euro. L’autre moitié des clients s’acquittait d’une note de 25 € pour le même menu avec deux choix d’entrées, de plats et de desserts. Avec ces prix éloignés de l’idée que l’on peut se faire de la gastronomie type Michelin, le brassage fonctionne et on ne distingue pas les différents publics qui ne font qu’un avec un accueil, un service, des prestations identiques”, explique Arnaud Favet.
Grâce à des levées de fonds, en particulier sur HelloAsso, des aides publiques, des privatisations événementielles du lieu et bien entendu le chiffre d’affaires réalisé auprès de la clientèle classique, le projet ambitionne d’ouvrir la belle cuisine à un public souvent exclu car désargenté. “L’équipe du restaurant encadrée par des salariés associatifs, accompagnée par des bénévoles, sera constituée d’une douzaine de personnes en insertion”, ajoute le directeur. Quadragénaire, Arnaud Favet - “l’un des plus âgés de l’équipe” - a rejoint “Le Rép” pour son projet atypique et engagé. Les soutiens financiers restent essentiels à la pérennité de l’établissement et peuvent se manifester sur le site internet du restaurant.
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Publié par Francois PONT