Le trio a fait appel à Olivier Chaput, ancien élève du Lycée Jean Monnet de Limoges, qui anime une émission sur Gulli « Un chef à ma porte » et dont le parcours a le mérite d'être éclectique : avec Raymond Blanc au Quatre Saisons en Grande-Bretagne où il est responsable des buffets, propriétaire à 26 ans d'un restaurant gastronomique La Grimolée à Le Vigeant pendant 4 ans, en collectivité avec Arpège, en brasserie…
« Avec Nano, c'était passionnant d'aborder la verrine autrement. Cela n'a rien à voir avec des verrines classiques. Ce concept nous différencie. Dans les contenants en forme de cube créés par Ora Ito, tout est frais. Le chaud est préparé au laboratoire situé à deux pas et sur place, dans la cuisine de 40 m2, nous préparons le froid. Chaque verrine contient entre 70 et 110 gr. Les clients en prennent entre 4 et 6. Ils ont le choix entre des recettes traditionnelles (blanquette de veau, suprême de fruits de mer, couscous, etc.) et des recettes décalées qui s'inspirent des cuisines du monde (tomates, féta, fraises ; Salade de crevettes, fenouil et ananas, Coquillettes, roquefort et poires, Risotto de Saint-Jacques au piment d'espelette, etc.). Il y en a pour tous les goûts dans les verrines et nous changerons la carte 4 fois par an »,explique le chef, également à la tête d'une société de conseil Adapt'Acarte.
Les clients se servent dans des vitrines réfrigérées. Les verrines se pluggent sur des plateaux sur mesure. Ils passent en caisse et choisissent de les emporter (des boîtes en carton sont prévues) ou de les déguster sur place : 38 places assises et 16 supplémentaires en terrasse.
Pour la décoration, c'est bien sûr Ora Ito qui a oeuvré. Tout est fait sur mesure et dans un esprit ultra contemporain, à l'image du wall art, signature du designer, 3154 pics de bois composent cette fresque murale en forme de vague. 8 mois de travaux en tout pour transformer l'ancienne boutique en restaurant.
« Nous avons de très bons retours sur la cuisine. Nous sommes ouverts du lundi au vendredi et nous fermons à 20 h. Les horaires vont sûrement évoluer, mais pour l'instant, nous fonctionnons très bien avec la clientèle du quartier et des bureaux. Nous avons même des demandes de prestations traiteurs dans les entreprises avoisinantes, les showrooms ou bureaux de presse », dit David Lévy.
« C'est notre vitrine pour la suite et on peaufine le moindre détail. Nous attendons les six mois d'exploitation avant de nous déployer en propre d'abord. Nous tablons sur 5 ouvertures dans les 3 ans. A Marseille, c'est au Mamo de la Cité Radieuse où Ora Ito vient d'inaugurer un espace, que va s'installer le prochain Nano », confie-t-il. Un début prometteur.
Publié par Nadine LEMOINE