Partout, le couvre-feu à 23 heures et l’ouverture en intérieur avec jauge sont accueillis avec soulagement, c’est le terme qui revient systématiquement. En revanche, concernant les difficultés de personnel, les ressentis varient d’un territoire à l’autre. Dans les Bouches-du-Rhône et dans le Var, les établissements saisonniers, ont manqué de visibilité à un moment où il fallait démarrer la campagne de recrutement regrette Bernard Marty, président de l’Umih 13. Pour son homologue de l’Orne, Roger Bellier, les difficultés concernent surtout les démissions d’apprentis durant la période de fermeture qui l’inquiètent. Dans le Bas-Rhin, « tout va bien » affirme le chef de file départemental, Roger Sengel. « Tous les professionnels sont ravis de retrouver leurs équipes et l’inverse est aussi entièrement vrai. Durant cette crise, l’important a été de garder le lien avec ses salariés. C’est quelque chose que nous avons vraiment poussé dans notre département ». Le 9 juin passé, la prochaine étape est celle du 30 juin, date d’une reprise d’activité sans jauge pour les CHR. Catherine Quérard, présidente du GNI Grand Ouest, confirme que le recrutement des saisonniers reste un problème tout en soulignant : « On l’a vu en terrasse, quand la météo le permet, les consommateurs sont là et j’ajouterai que, sur le littoral, les tickets moyens ont été bons dans l’ensemble avec des gens qui ont envie de se plaisir. C’est plus compliqué à l’intérieur des terres. Tout cela reste toutefois encourageant, mais les chefs d’entreprise que je représente ont également en tête la rentrée. Tout ne va pas reprendre de la même manière. »Globalement, la profession s’attend à une saison estivale 2021 similaire à celle de 2020. L’autre gros sujet martelé par les professionnels concerne le sort des discothèques.
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Publié par Sylvie SOUBES
mardi 8 juin 2021