L'Umih et le GNC, qui ont lancé la semaine dernière une action nationale à destination des municipalités pour les accompagner dans la mise en place de l'enregistrement des meublés touristiques, ont salué la rapidité avec laquelle Paris s'est emparée du dispositif. Le Conseil de Paris l'a en effet, hier, mardi 4 juillet, adopté à l'unanimité. "Paris, mais aussi Nice, rappelle Roland Héguy, président confédéral de l'Umih, ouvrent la voie vers l'équité et la transparence. C'est un signal fort en direction des autres municipalités, agglomérations et destinations touristiques pour assurer l'application sur tout le territoire des lois existantes. Toutes les collectivités locales disposent en effet désormais d'un outil de pilotage de l'offre touristique et du contrôle de la collecte de la taxe de séjour. Nous appelons les élus auxquels nous avons transmis des outils à se mobiliser et à suivre l'exemple » donné par les deux villes.
L'UNPLV pas d'accord
L'action entreprise par l'Umih et le GNC n'est pas du goût de l'UNPLV (Union nationale pour la promotion de la
location de vacances » qui s'est attaquée au principe et à sa teneur, dans un long communiqué en date du 3 juillet. L'UNPLV, constate la rue d'Anjou, parle d'un dispositif « complexe et couteux à mettre en place
pour les communes » et craint « que cela ne favorise le transfert de
nombreuses locations vers l'économie souterraine ». Pure désinformation estiment l'Umih et le GNC, rappelant l'esprit de la Loi Pour Une République Numérique : "sortir de l'opacité du secteur" et permettre une meilleure connaissance du marché. « Certains ont peur du noir, l'UNPLV
de la transparence» ironise Jacques Barré, président du GNC.
Publié par Sylvie SOUBES