Les représentants des banques françaises ont été reçus par le ministre des Finances mardi. Bercy avait toutefois indiqué peu après qu’il n’y aurait pas de communication avant la conférence de presse de Jean Castex, qui a eu lieu hier et au cours de laquelle, Bruno Le Maire, a annoncé notamment que le Gouvernement « avait obtenu de la Fédération bancaire française (FBF), que toutes les entreprises qui le souhaitent, quelles que soit leur activité et leur taille, aient le droit d’obtenir un différé d’un an supplémentaire pour commencer à rembourser leur prêt garanti par l’Etat (PGE) » et que « les banques examineront favorablement et de manière personnalisée les moratoires ou les reports d’échéances nécessaires pour les entreprises subissant toujours des restrictions d’activité ». Suivre le lien ici. De son côté, la Fédération promet son « total soutien envers les professionnels dont l'activité est impactée par la crise sanitaire ». Elle estime que de « nombreuses entreprises choisiront probablement de rembourser leur PGE à l'issue de la première année » sachant que « d'autres pourront souhaiter au contraire l'amortir sur plusieurs années ». Elle affirme que la profession bancaire «accompagnera tous ses clients dans leurs décisions de façon adaptée à chaque situation ». La Fédération précise que la profession bancaire s’engage « à accepter systématiquement toute demande de décalage d'un an supplémentaire de l'amortissement du capital du PGE, formulée par une entreprise ou un professionnel qui en ressent le besoin, quel que soit son secteur. Il pourra ainsi intégrer dans la phase d'amortissement une nouvelle période d'un an où seuls les intérêts et le coût de la garantie d'Etat seront payés, en restant dans une durée totale de prêt pouvant aller jusqu'à 6 ans » précisant que « les banques accorderont par ailleurs de manière personnalisée, les moratoires ou les reports d'échéances nécessaires aux entreprises ou professionnels subissant toujours des restrictions d'activité ».
Pour Philippe Brassac, Président de la FBF : « Cette nouvelle vague [épidémique] ne doit pas décourager les acteurs économiques de notre pays. Nous sommes et serons là pour les soutenir. Le dialogue avec leurs banquiers est essentiel. C'est la force du modèle relationnel français que de pouvoir rechercher, en proximité, avec chacun de nos clients, toutes les solutions possibles. Cette bataille pour sauvegarder notre économie sera gagnée. »
Publié par Sylvie SOUBES