Il y a deux ans, Philippe Dal Molin ouvrait avec Sandrine Cochard Mon cher et tendre, un restaurant entièrement consacré au boeuf dans le centre d'Orléans (Loiret). "C'était un pari, explique-t-il : de la viande bovine de qualité, française ou étrangère, avec des plats simples mais bons où tout est frais et fait maison et avec de bons accords mets-vins." La greffe a rapidement pris avec un restaurant de 65 places (et une terrasse de 70) qui affiche régulièrement complet. Avec un plat du jour à 10 € et une suggestion à 20 €, Philippe Dal Molin a notamment conquis un public de fidèles pour un ticket moyen de 25 €.
Faute de pouvoir ouvrir une boucherie en sous-sol - pour des questions de normes -, le restaurateur a créé une boutique de viandes sous vide. "Les clients nous le demandaient insiste-t-il, ils voulaient profiter des mêmes viandes à la maison qu'au restaurant." C'est également pour répondre aux souhaits des clients que Mon cher et tendre, installé à la place d'un ancien restaurant de poissons, s'est dupliqué dans un autre quartier du centre-ville. Cette fois, associé à Maxime Nivol, Philippe Dal Molin a ouvert Face à la mer, un restaurant de poissons et fruits de mer avec, là encore, une activité de vente à emporter. Le restaurant de 34 places et 50 en terrasse a ouvert en novembre. Même recette gagnante avec plat du jour à 11 € et suggestion à 22 €. "Mais là, insiste le propriétaire, la clientèle est plus mature, plus exigeante avec un ticket moyen supérieur à 30 €." U
ne clientèle différente qui peut
d'ailleurs bénéficier le dimanche matin, en terrasse, d'un brunch froid à base
d'huîtres et fruits de mer. Après deux ouvertures en deux ans, Philippe Dal
Molin n'entend pas calmer ses ardeurs. Il peaufine d'autres projets comme
celui d'un restaurant servant uniquement une cuisine familiale et
traditionnelle ainsi qu'une "vraie brasserie à la parisienne", tout en réfléchissant
sur l'ouverture à moyen terme d'un hôtel "au
soleil".
Publié par Jean-Jacques TALPIN