La surtaxation des contrats à durée déterminée (CDD) a pour objectif d'éviter l'utilisation abusive de ce type de contrat et de favoriser le recrutement en contrats à durée indéterminée (CDI).
L'Umih dans un communiqué tient à rappeler que dans le secteur des CHR, 80% des contrats sont à durée indéterminée. Quant au recours au CDD il est justifié et participe au mode normal de gestion des entreprises. Les chefs d'entreprise ont recours aux CDD pour faire face à l'activité saisonnière et au surcroit de travail lors de manifestation culturelles et événementielles. Ces contrats représentent à peine 20% des contrats de la branche, bien en dessous de la moyenne nationale qui s'établit, selon l'Insee à plus de 25% et est en progression.
Pour l'Umih, il serait inacceptable et contreproductif que les CDD saisonniers et les contrats d'extra soient surtaxés. Dans la mesure où le secteur n'a pas d'autre possibilité que de recourir à cette catégorie de contrat, les taxer augmenterait le coût du travail, fragilisant les entreprises et accélérerait la destruction d'emploi.
Pour Roland Héguy, le président de l'Umih « Ce n'est pas en modifiant ou en taxant les contrats de travail que l'on va créer de l'emploi. Les pouvoirs publics doivent comprendre que dans nos professions, imposer une taxe supplémentaire ne transformera pas un CDD en CDI. Il serait aberrant que notre secteur entre dans ce champ de taxation ! »
vendredi 11 mars 2016