À l’heure où les réserves naturelles de la planète s’épuisent alors que la population mondiale ne cesse de croître, où le gaspillage alimentaire est de plus en plus pointé du doigt et les effets néfastes de la 'malbouffe' démontrés, il devient de plus en plus problable que l’homme sera obligé de changer sa façon de s’alimenter dans un avenir proche. Notamment en consommant moins mais mieux. “Il ne s’agit pas de réduire ses portions alimentaires mais plutôt de consommer à bon escient. Et pour cela, les nouvelles technologies peuvent nous aider”, assure Frédéric Loeb, consultant en restauration.
Éduquer et sensibiliser
L’expert prend l’exemple de la restauration collective, qui représente près de 8 % du gaspillage alimentaire en France. “Pour lutter contre ce fléau, il faudrait anticiper. On pourrait, par exemple, demander la veille aux salariés, via les nouvelles technologies, ce qu’ils souhaitent manger et préparer ce dont ils ont envie pour éviter tout surplus. Autre piste : des applications sur smartphone permettent aussi de savoir précisément quels sont nos besoins énergétiques en fonction de notre taille, poids, sexe… Ces données pourraient permettre aux professionnels de la restauration d’ajuster les portions servies au client en fonction du profil de chacun”, explique Frédéric Loeb. Même si ce dernier reconnaît que la solution passe d'abord et avant tout par une meilleure éducation et sensibilisation au gaspillage alimentaire.
Publié par Stéphanie Pioud