Thomas Mertz, le fondateur de Purgatory, ouvert en juin dernier à Bordeaux, en a eu l’idée il y a dix ans en découvrant le Supperclub à Amsterdam. Il imagine alors un espace sur plusieurs niveaux avec un lounge bar, de la restauration et un club. Le concept a finalement évolué en un bar-restaurant au rez-de-chaussée et un salon de décoration corporelle au sous-sol, où officient des professionnels de renom, résidents et invités (tatouages, piercings, nail art, microblading, détatouage…). Depuis l’extérieur, les fenêtres – répliques de celles d’une église – intriguent les passants. “La décoration évoque une église abandonnée, où la végétation aurait repris ses droits et dans laquelle des street artistes sont passés !”, raconte Thomas Mertz, qui a notamment travaillé dans la restauration auprès des chefs étoilés Jacques et Laurent Pourcel.
Streetfood gastronomique
Il mise sur du snacking gastronomique avec des sandwichs travaillés (de 11 à 18 €) : pain brioché à la betterave avec betteraves marinées, salade d’herbes, nougatine de noix de pécan, cream cheese au gingembre ; pain de mie marbré, jambon blanc, crème de truffe et scarmoza... Personnalisés, les pains et les desserts (flans, donuts, pâtisseries) proviennent d’artisans extérieurs. “Nos locaux n’ont pas d’extraction. L’équipe du restaurant gastronomique Bo-tanique m’a aidé en consulting pour revisiter la street food. Nous voulons créer de la différence”, souligne Thomas Mertz. La clientèle, âgée de 20 à 60 ans, adhère. “Certains, pas tatoués, avaient peur d'entrer ! Mais beaucoup nous disent qu’lis sont contents de trouver enfin un lieu qui leur ressemble, et reviennent”, ajoute-t-il. Avec son identité visuelle forte, le concept Purgatory sera décliné. Nantes est la prochaine étape, avant Berlin et Londres.
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Publié par Laetitia Bonnet Mundschau