L'Hôtellerie Restauration : Dans quel état avez-vous trouvé votre syndicat ?
Alain Guillout : Je connais très bien l'Umih 87 puisque, en tant qu'ancien vice-président, j'ai participé à sa progression. C'est un organisme structuré, en bon état de marche, présent depuis 1959 en Haute-Vienne. Il compte 250 adhérents, soit un tiers des professionnels du département. Il est à l'image de l'esprit coopératif et militant local, très actif, intégré dans la vie économique, et grâce à Cyril Boissier, présent dans la plupart des grands événements pouvant concerner nos métiers.
Quels sont vos projets?
Être au plus près de nos adhérents, les représenter dans les institutions qui les concernent, jouer la proximité comme nous le faisons depuis six ans. Un nouveau bureau est en cours de constitution qui désignera des représentants à cet effet, qui auront pour mission de se déplacer sur les cantons. L'Umih 87 continuera à s'impliquer dans des événements comme la course des garçons de café que nous avons relancée, ou dans les secteurs de l'emploi et de la formation.
Comment se porte la profession en Haute-Vienne?
Elle n'est pas au mieux de sa forme, conséquence d'une crise débutée en 2011, dont nous ne voyons pas l'issue. 2014 aura été la pire année, avec des baisses d'embauche et des pertes d'emploi. Nous espérons retrouver du dynamisme et relancer l'activité. Soutenu par mes confrères et une équipe très motivée, je vais m'attaquer à d'autres chantiers, comme la réglementation, l'accessibilité, la sécurité alimentaire, la pénibilité, les allergènes, autant de dossiers qui seront des combats à mener. Nous allons aussi mettre en place des aides pratiques pour que nos adhérents puissent répondre à ces nouveaux défis
Publié par Jean-Pierre GOURVEST