A propos des territoires...
Sur l'évolution des territoires européens de la Fête : Se doter d’outils de mesure pour évaluer les espaces créatifs d’une ville et aider à définir les endroits propices à l’installation de lieux de vie nocturne. Installer des consultations publiques entre usagers d’un territoire festif et ses résidents. Encourager le développement de pôles festifs innovants par leur offre, éphémères comme pérennes.
Sur la promotion foncière et immobilière, socle des activités nocturnes : Créer des temps d’échanges entre les opérateurs immobiliers et les professionnels de la nuit.
Sur la notion de tourisme nocturne, levier d’attractivité pour les territoires : Mettre en place une campagne digitale de promotion de la vie nocturne de métropoles de l’Union européenne. Etendre les horaires d’ouverture de services métros car le métro permet aussi d’éviter la stagnation sur la voie publique, cause souvent de tensions avec les riverains. Réaliser une étude européenne pour mesurer le nombre et le profil de touristes qui fréquentent la nuit lors de leur visite et les retombées économiques directes et indirectes. Adapter les horaires de fermeture des établissements : ne pas les fermer en même temps, rotation des horaires afin de diffuser les flux.
Concernant les noctambules...
Pour un meilleur usage et partage de l’espace temps nocturne : Développer les coopérations locales incluant les riverains et les établissements pour réduire les risques de conflit. Ces engagements peuvent être formalisés par des chartes locales comme à Lyon par exemple. Renforcer les formations par des modules spécifiques aux enjuex liés à la vie nocturne. Rédiger un standard européen des bonnes pratiques pour les établissements et événements.
Le problème de l'éclairage : Rapprocher les bailleurs, promoteurs et éclairagistes pour assurer une mise en lumière des lieux de nuit adaptée à leur environnement.
Les femmes et la nuit : l’accès libre et égale à la nuit est un droit pour tous. Organiser des marches exploratoires de nuit dans plusieurs villes simultanément. Mettre en place des campagnes de sensibilisation.
Prévention et santé : Mieux former les professionnels de la nuit à la problématique des nuisances sonores. Développer des zones propices à l’installation de la vie nocturne dans les villes. Inciter aux bons comportements (Les Pierrots de la Nuit).
La nuit a besoin d'une vraie gouvernance...
Co-construction des politiques publiques de la nuit : Encourager la création de conseils de la nuit dans les villes qui n’en sont pas encore dotées et instaurer un échange régulier entre tous les acteurs avec la mise en place de médiation. Intégrer les organisations professionnelles représentatives des activités nocturnes dans les structures de développement touristique (office de tourisme, ADT, CRT).
Freins et leviers en matière de réglementation : Mettre un terme au commerce illégal. Adapter la formation et les fonctions des agents de sécurité : qu’ils puissent intervenir aux abords de nos établissements. Repenser les fermetures administratives pour rétablir la confiance des investisseurs et des banques. Sécuriser les autorisations des horaires de fermetures. Revoir la responsabilité de plein droit des exploitants. Créer une clause d’antériorité pour protéger les établissements des recours abusifs.