1 - Cococo
Ouvert en février 2013, Cococo combine la promotion des produits fermiers (de la région de Lavkalavka) et la créativité culinaire. Le restaurant a été ouvert par le rocker russe Serguei Chnourov et son épouse Mathilde, décoratrice. Fous de produits locavore de qualité, ils ont d'abord monté une boutique Lav'Ka avec une table d'hôte quasi privée. Devant le succès de l'initiative, ils ont décidé de sauter le pas et de créer un restaurant. La décoration, prise en main par Mathilde, joue sur la simplicité avec de grandes tables et chaises en bois clair (toutes différentes), pour un côté rustique mais contemporain. En bout de table, un tabouret avec un coussin en fourrure.
La carte est imprimée sur les sets de table en papier kraft avec le nom des principaux producteurs (et le site internet pour acheter les produits en ligne). La lecture débute par ce message aux clients : « Nous pensons que la gastronomie d'aujourd'hui commence lorsque le produit prend le pas sur les recettes. En prenant votre commande, vous ne contribuez pas seulement au développement de la cuisine russe moderne, mais aussi de notre agriculture locale. Votre avis est essentiel, n'hésitez pas à dire au serveur ce que vous avez aimé ou pas ».
Le couple a choisi un jeune chef créatif, Igor Grichetchkine, qui revisite le burger mais aussi les plats traditionnels russes, avec un esthétisme très recherché, y compris dans les arts de la table.
En chiffres : 70 places assises, 60 couverts/jour, TM : 40 euros avec les vins
http://kokoko.spb.ru/en
2 - Russkiy Kitsch
Le restaurant ne peut pas mieux porter son nom. Le décor est une accumulation de meubles, peintures et objets kitchissimes qui prêtent à sourire entre les fauteuils dorés, le mannequin représentant Arnold Schwartzenegger grandeur nature, la biche rose vif.. Le Concord Group Catering, qui dispose d'une cuisine centrale pour ses 8 restaurants de Saint-Petersbourg, propose ici une cuisine européenne avec quelques touches russes. On y trouve une piste de danse noire et rouge, mais aussi des salles privatisables fermées par un rideau. Les clients veulent avoir le choix de passer au cours de la soirée, d'un espace commun à un espace privé, pour se sentir chez soi mais avec les autres pas loin.
En chiffres : 320 places assises, 300 couverts/jour, TM : 50 euros.
3 - Barbaresco Ristorante
Ouvert en février 2011 par le groupe Global Point Family (10 restaurants entre Saint-Petersbourg et Moscou, 5 sont en phase de réalisation). Le concept revendique une identité italienne au travers de sa carte et avec les vins du village piémontais Barbaresco. Celui de Gérard Depardieu (sa photo est partout) et de Pierre Richard aussi. Une déco qui mêle le bois et les photos en noir et blanc. Un restaurant qui donne sur demande le nombre de calorie des plats, mais aussi le taux en gras, en protéines… On a aussi pensé aux enfants avec un espace rempli de jeux et avec une personne pour les occuper pendant que les parents consomment.
En chiffres : 130 places assises, 200 couverts/jour (70% d'étrangers l'été), TM : 60 euros (100 avec les vins)
www.globalpointfamily.com/restaurants/13
4 - Russkiy Ampir – Russian Empire
Installé dans le palais Stroganoff, incluant les cuisines dans lesquelles on raconte que le boeuf stroganoff fut inventé, le restaurant restitue les fastes de la cour de Russie en allant jusqu'à faire reproduire à l'identique des meubles anciens ayant appartenu à Catherine de Russie, y compris son trône. L'or est omniprésent, même dans les assiettes signées Versace. Une succession de salles, un décor très chargé et rutilant et une cuisine classique russe, autant d'éléments qui séduisent la clientèle russe mais aussi étrangère.
Après les fastes, les clients passent à la cave, où derrière des portes dissimulées derrière des rangées de bouteilles de vins, de petites salles avec banquettes permettent de gagner en intimité avec une carte des vins et alcools conséquente. La surprise, c'est la présence d'une seule et unique chambre dans la cave (1000 euros la nuit) avec une baignoire à l'ancienne.
Le Russian Empire, ouvert exclusivement le soir à partir de 17 h, fonctionne sur le principe russe « jusqu'au dernier invité », c'est-à-dire que vous devez attendre le départ volontaire du dernier client pour pouvoir fermer. C'est rarement avant 6 h du matin…
En chiffres : 80 places assises, 15 couverts/jour, TM : à partir de 150 euros.
www.concord-catering.ru
5 - Russian Vodka Room – Vodka Museum
Leonid Garbar (7 établissements à Saint-Petersbourg) a réuni dans un même lieu (une ancienne poste), un petit musée de la vodka qui présente l'évolution de la boisson à travers le temps, de la conception au marketing, sans oublier la dégustation finale. Il existe un musée de la vodka, mais il se trouve à Moscou. Les visiteurs sont encouragés à se rendre au restaurant pour goûter une cuisine russe et vice-versa. Il semble que la complémentarité fonctionne bien. Côté restaurant, le client a un choix de 240 vodkas. Léonid Garbar a mis au point un concept qui évidemment plaît aux touristes (200 accords avec tour-operators).
En chiffres : 120 places, 200 couverts/jour, TM : 35 euros.
www.vodkaroom.ru
6 - Stroganoff Steakhouse
Ce sont d'anciennes écuries que Leonid Garbar a choisies pour créer son steakhouse à l'ancienne où le bois sombre domine avec des banquettes en cuir marron, photos en noir et blanc au mur et des films de Chaplin sur les écrans. Une carte très riche qui revendique une viande en provenance quasi unique des Etats-Unis. "Impossible de se fournir en Russie si l'on veut avoir la garantie d'une qualité régulière", explique Leonid Garbar. Le restaurant a fondé sa réputation sur sa viande. Des couteaux à viande numérotés sont en vente. Les enfants disposent de toilettes à leur échelle et d'une salle de jeu séparée de celle du restaurant. Les enfants sont chouchoutés en Russie.
En chiffres : 350 places assises, 200 couverts/jour, TM : 55 euros.
www.stroganoffgrill.ru
7 - Sviter Olennyami - Pull avec des rennes
Ouvert en septembre 2012, le restaurant joue la carte de la décontraction. Une ambiance chalet à la montagne avec le renne (symbole des hipsters) comme mascotte que l'on retrouve sur les coussins grâce à un partenariat avec la vodka Finlandia, mais aussi sur les murs en tableaux, sculptures… Un pilier énorme est recouvert d'une enveloppe tricotée façon pull savoyard. Au bar (et uniquement au bar) le client peut goûter le cocktail maison « Crazy Deer » (le renne fou) à base d'absinthe dans lequel le barman craque une allumette.
Côté carte, on peut manger du renne (ce qui n'est pas rare en Russie) mais aussi toutes sortes de viandes ou poissons. Une carte dont l'originalité réside d'abord dans sa présentation : la dizaine de pages est accessible grâce à des onglets sur lequel se trouve le prix. Le client se rend directement sur la page qui correspond au prix qu'il souhaite mettre, puis... regarde les autres invariablement.
Autre particularité, les trois fenêtres du restaurant sont aménagées avec des coussins afin que les clients s'y installent. A priori, installer les clients contre la fenêtre comme en vitrine est une bonne idée. Le monde attire le monde. Mais comment convaincre les clients d'y aller ? La maison offre 35% de réduction à ceux qui acceptent et ce sont très majoritairement des jeunes.
En chiffres : 100 places, 150 couverts/jour, TM : 25 euros.
www.buffet.ru
8 - Mix in Saint-Petersburg
Alain Ducasse est présent à Saint-Petersbourg depuis 2 ans dans l'hôtel W. Le restaurant, de facture contemporaine, propose une cuisine française. Aux fourneaux, trois Français, Stéphane Gortina, le chef, Alexandre Viriot, son second et le chef pâtissier Benoît Chapeau, et une équipe russe. Pour réaliser une cuisine aux saveurs hexagonales, ils utilisent les carottes, choux, pommes de terre et betteraves trouvés sur place, mais il faut impérativement importer les autres produits. La carte subit une influence russe. La clientèle apprécie de retrouver des repères. Ils se voient donc proposer des plats du pays "remasterisés" comme la tourte au saumon ou le porgarski à base de volaille, crème, pain et beurre. La carte des alcools répond aussi aux attentes avec un choix de vodkas et de whiskies. Et pour être au diapason de la convivialité russe, l'équipe répond favorablement aux demandes de disposer sur la table avant leur arrivée les différentes entrées qu'ils vont partager.
En chiffres : 102 places assises, TM : 60 euros
www.mixinstpetersburg.com
Ouvert en février 2013, Cococo combine la promotion des produits fermiers (de la région de Lavkalavka) et la créativité culinaire. Le restaurant a été ouvert par le rocker russe Serguei Chnourov et son épouse Mathilde, décoratrice. Fous de produits locavore de qualité, ils ont d'abord monté une boutique Lav'Ka avec une table d'hôte quasi privée. Devant le succès de l'initiative, ils ont décidé de sauter le pas et de créer un restaurant. La décoration, prise en main par Mathilde, joue sur la simplicité avec de grandes tables et chaises en bois clair (toutes différentes), pour un côté rustique mais contemporain. En bout de table, un tabouret avec un coussin en fourrure.
La carte est imprimée sur les sets de table en papier kraft avec le nom des principaux producteurs (et le site internet pour acheter les produits en ligne). La lecture débute par ce message aux clients : « Nous pensons que la gastronomie d'aujourd'hui commence lorsque le produit prend le pas sur les recettes. En prenant votre commande, vous ne contribuez pas seulement au développement de la cuisine russe moderne, mais aussi de notre agriculture locale. Votre avis est essentiel, n'hésitez pas à dire au serveur ce que vous avez aimé ou pas ».
Le couple a choisi un jeune chef créatif, Igor Grichetchkine, qui revisite le burger mais aussi les plats traditionnels russes, avec un esthétisme très recherché, y compris dans les arts de la table.
En chiffres : 70 places assises, 60 couverts/jour, TM : 40 euros avec les vins
http://kokoko.spb.ru/en
2 - Russkiy Kitsch
Le restaurant ne peut pas mieux porter son nom. Le décor est une accumulation de meubles, peintures et objets kitchissimes qui prêtent à sourire entre les fauteuils dorés, le mannequin représentant Arnold Schwartzenegger grandeur nature, la biche rose vif.. Le Concord Group Catering, qui dispose d'une cuisine centrale pour ses 8 restaurants de Saint-Petersbourg, propose ici une cuisine européenne avec quelques touches russes. On y trouve une piste de danse noire et rouge, mais aussi des salles privatisables fermées par un rideau. Les clients veulent avoir le choix de passer au cours de la soirée, d'un espace commun à un espace privé, pour se sentir chez soi mais avec les autres pas loin.
En chiffres : 320 places assises, 300 couverts/jour, TM : 50 euros.
3 - Barbaresco Ristorante
Ouvert en février 2011 par le groupe Global Point Family (10 restaurants entre Saint-Petersbourg et Moscou, 5 sont en phase de réalisation). Le concept revendique une identité italienne au travers de sa carte et avec les vins du village piémontais Barbaresco. Celui de Gérard Depardieu (sa photo est partout) et de Pierre Richard aussi. Une déco qui mêle le bois et les photos en noir et blanc. Un restaurant qui donne sur demande le nombre de calorie des plats, mais aussi le taux en gras, en protéines… On a aussi pensé aux enfants avec un espace rempli de jeux et avec une personne pour les occuper pendant que les parents consomment.
En chiffres : 130 places assises, 200 couverts/jour (70% d'étrangers l'été), TM : 60 euros (100 avec les vins)
www.globalpointfamily.com/restaurants/13
4 - Russkiy Ampir – Russian Empire
Installé dans le palais Stroganoff, incluant les cuisines dans lesquelles on raconte que le boeuf stroganoff fut inventé, le restaurant restitue les fastes de la cour de Russie en allant jusqu'à faire reproduire à l'identique des meubles anciens ayant appartenu à Catherine de Russie, y compris son trône. L'or est omniprésent, même dans les assiettes signées Versace. Une succession de salles, un décor très chargé et rutilant et une cuisine classique russe, autant d'éléments qui séduisent la clientèle russe mais aussi étrangère.
Après les fastes, les clients passent à la cave, où derrière des portes dissimulées derrière des rangées de bouteilles de vins, de petites salles avec banquettes permettent de gagner en intimité avec une carte des vins et alcools conséquente. La surprise, c'est la présence d'une seule et unique chambre dans la cave (1000 euros la nuit) avec une baignoire à l'ancienne.
Le Russian Empire, ouvert exclusivement le soir à partir de 17 h, fonctionne sur le principe russe « jusqu'au dernier invité », c'est-à-dire que vous devez attendre le départ volontaire du dernier client pour pouvoir fermer. C'est rarement avant 6 h du matin…
En chiffres : 80 places assises, 15 couverts/jour, TM : à partir de 150 euros.
www.concord-catering.ru
5 - Russian Vodka Room – Vodka Museum
Leonid Garbar (7 établissements à Saint-Petersbourg) a réuni dans un même lieu (une ancienne poste), un petit musée de la vodka qui présente l'évolution de la boisson à travers le temps, de la conception au marketing, sans oublier la dégustation finale. Il existe un musée de la vodka, mais il se trouve à Moscou. Les visiteurs sont encouragés à se rendre au restaurant pour goûter une cuisine russe et vice-versa. Il semble que la complémentarité fonctionne bien. Côté restaurant, le client a un choix de 240 vodkas. Léonid Garbar a mis au point un concept qui évidemment plaît aux touristes (200 accords avec tour-operators).
En chiffres : 120 places, 200 couverts/jour, TM : 35 euros.
www.vodkaroom.ru
6 - Stroganoff Steakhouse
Ce sont d'anciennes écuries que Leonid Garbar a choisies pour créer son steakhouse à l'ancienne où le bois sombre domine avec des banquettes en cuir marron, photos en noir et blanc au mur et des films de Chaplin sur les écrans. Une carte très riche qui revendique une viande en provenance quasi unique des Etats-Unis. "Impossible de se fournir en Russie si l'on veut avoir la garantie d'une qualité régulière", explique Leonid Garbar. Le restaurant a fondé sa réputation sur sa viande. Des couteaux à viande numérotés sont en vente. Les enfants disposent de toilettes à leur échelle et d'une salle de jeu séparée de celle du restaurant. Les enfants sont chouchoutés en Russie.
En chiffres : 350 places assises, 200 couverts/jour, TM : 55 euros.
www.stroganoffgrill.ru
7 - Sviter Olennyami - Pull avec des rennes
Ouvert en septembre 2012, le restaurant joue la carte de la décontraction. Une ambiance chalet à la montagne avec le renne (symbole des hipsters) comme mascotte que l'on retrouve sur les coussins grâce à un partenariat avec la vodka Finlandia, mais aussi sur les murs en tableaux, sculptures… Un pilier énorme est recouvert d'une enveloppe tricotée façon pull savoyard. Au bar (et uniquement au bar) le client peut goûter le cocktail maison « Crazy Deer » (le renne fou) à base d'absinthe dans lequel le barman craque une allumette.
Côté carte, on peut manger du renne (ce qui n'est pas rare en Russie) mais aussi toutes sortes de viandes ou poissons. Une carte dont l'originalité réside d'abord dans sa présentation : la dizaine de pages est accessible grâce à des onglets sur lequel se trouve le prix. Le client se rend directement sur la page qui correspond au prix qu'il souhaite mettre, puis... regarde les autres invariablement.
Autre particularité, les trois fenêtres du restaurant sont aménagées avec des coussins afin que les clients s'y installent. A priori, installer les clients contre la fenêtre comme en vitrine est une bonne idée. Le monde attire le monde. Mais comment convaincre les clients d'y aller ? La maison offre 35% de réduction à ceux qui acceptent et ce sont très majoritairement des jeunes.
En chiffres : 100 places, 150 couverts/jour, TM : 25 euros.
www.buffet.ru
8 - Mix in Saint-Petersburg
Alain Ducasse est présent à Saint-Petersbourg depuis 2 ans dans l'hôtel W. Le restaurant, de facture contemporaine, propose une cuisine française. Aux fourneaux, trois Français, Stéphane Gortina, le chef, Alexandre Viriot, son second et le chef pâtissier Benoît Chapeau, et une équipe russe. Pour réaliser une cuisine aux saveurs hexagonales, ils utilisent les carottes, choux, pommes de terre et betteraves trouvés sur place, mais il faut impérativement importer les autres produits. La carte subit une influence russe. La clientèle apprécie de retrouver des repères. Ils se voient donc proposer des plats du pays "remasterisés" comme la tourte au saumon ou le porgarski à base de volaille, crème, pain et beurre. La carte des alcools répond aussi aux attentes avec un choix de vodkas et de whiskies. Et pour être au diapason de la convivialité russe, l'équipe répond favorablement aux demandes de disposer sur la table avant leur arrivée les différentes entrées qu'ils vont partager.
En chiffres : 102 places assises, TM : 60 euros
www.mixinstpetersburg.com
Publié par Nadine LEMOINE
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