Saintonge, la pause parisienne à Vichy

VICHY (03) Un mobilier et une devanture typiques des brasseries de la capitale, des photographies en noir et blanc, un petit air de Paname plane en plein coeur de la ville thermale.

Publié le 20 septembre 2017 à 11:20
Jean-Christophe Debost, paré de bretelles et d'un noeud papillon, et son associé, Nicolas Kerdoncuff, tout juste arrivé en vélo, s'attablent au fond du restaurant Saintonge, à Vichy (Allier). La discussion autour des grands vins va bon train. Le binôme se connaît bien, ils ont usé les bancs de la même école hôtelière de Chamalières (Puy-de-Dôme), puis se sont retrouvés chez Jacques Le Divellec et au George V à Paris. Après les années parisiennes, chacun est revenu en Auvergne, prenant une affaire à son propre compte. Le temps aidant, les compères commencent à aspirer à un peu de nouveauté. "Sur le plan architectural, Vichy et Paris se ressemblent. Après nos multiples expériences [Tour d'Argent, Relais Louis XIII, Pavillon Ledoyen, hôtel Le Meurice, Élysée du Vernet…] on s'est rendu compte de l'intérêt des brasseries, commente Jean-Christophe Debost. J'hésitais à repartir à Paris quand nous sommes tombés sur cette opportunité." L'emplacement était évident et déterminant. Ce serait ce quartier ou bien une autre ville. La visite les laisse dubitatifs mais la rencontre avec l'architecte Jennifer Da Costa les convainc. Ils peuvent s'engager dans un projet qui leur ressemble. Ils investissent 30 % du montant du fonds de commerce en travaux pour créer une cuisine, effectuer les mises aux normes et la décoration. 
 
"S'appuyer sur la vie de quartier"

Les associés souhaitent faire du Saintonge un lieu incontournable de la vie du quartier. La touche parisienne se retrouve dans la décoration, le service, la cuisine…et dans l'état d'esprit qui fait référence à un certain chic, un lieu de réunion… "Au départ, nous avons eu des difficultés à constituer une équipe qui réponde à notre projet. Aujourd'hui, nous sommes entourés de personnes expérimentées." La cuisine est basée sur la transformation de produits frais, principalement locaux. "On essaie de proposer une offre de qualité à un prix accessible." Ils travaillent aujourd'hui sur les accords mets et vins, avec une offre au verre notamment. "L'idée est que les gens puissent se faire plaisir." À partir de fin septembre, une soirée café-théâtre aura lieu chaque mois, comprenant un dîner pour 25 €. Les patrons poursuivent trois objectifs : "Prendre plaisir à faire à manger, gagner notre vie, et s'éclater", résume Jean-Christophe Debost.

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Publié par Sandrine ROCHAS



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