"Si l'activité hivernale 2014-2015 a été en demi-teinte au début et la fin de la saison faute de neige début décembre et du fait d'un calendrier de congés défavorable en fin, le coeur de la saison a été globalement satisfaisant avec des taux de remplissage identiques ou proches de ceux de l'an passé" indique le syndicat qui livre le constat suivant :
Vacances de Noël en demi-teinte pour la première semaine – du fait du manque de neige – les professionnels ont observé une baisse importante de réservations par rapport à l'an passé avec un taux d'occupation de 58 %. Fort heureusement la seconde semaine a enregistré une activité équivalente à celle de l'an passé (87 %).
Mois de janvier correct par rapport à la période inter-vacances de janvier 2014, avec un taux d'occupation de 60 % mais variable selon les départements (en hausse pour la Savoie, en baisse pour la Haute-Savoie).
Vacances d'hiver satisfaisantes avec un enneigement garanti à toutes les altitudes et des calendriers de vacances scolaires qui faisaient partir les premières clientèles françaises et étrangères en mêmes temps, les conditions étaient réunies pour une bonne fréquentation. La première semaine de la zone A a bien démarré avec notamment des clients de proximité (académies de Lyon, Grenoble notamment). La deuxième semaine a connu la plus forte concentration de clientèles (Zones A et C françaises ainsi que trois clientèles étrangères : anglaise, néerlandaise et belges) avec un taux de remplissage de 85 % identique à l'an passé. A noter que l'activité liée à la zone C avec un taux de remplissage de 79 % est en baisse par rapport à l'an passé.
Les professionnels du tourisme de montagne ont noté un bon week-end de Pâques bien placé dans le calendrier mais malheureusement une fin de saison difficile pour l'ensemble de l'hébergement hôtelier, avec un remplissage pour les vacances de printemps uniquement grâce à la première zone en vacances (A) ce qui a permis d'atteindre un taux de 20 %. Bon nombre d'établissements ont fermé à la mi-avril et ont mis fin aux contrats de leurs salariés. « Au final, une saison dans l'ensemble morose avec de grandes disparités en fonction des stations. La crise se fait de plus en plus ressentir dans l'hôtellerie, mais surtout dans la restauration ou le ticket moyen diminue de saison en saison » précise Claude Daumas, président de la Fagiht et président délégué du Groupement national des indépendants (GNI).