La 4e édition du salon Saphir à Pau (Pyrénées-Atlantiques) s'est achevée le mardi 7 mars avec des exposants satisfaits. Grâce à la qualité des contacts noués avec des prospects et leurs clients, ils estiment gagner en visibilité suite à leur présence. Le salon a accueilli une soixantaine d'exposants cette année. Les visiteurs se sont montrés intéressés par la nouveauté, un espace de 500 m2 dédié aux producteurs locaux, sur le modèle d'une halle gourmande. "Nous avons voulu mettre en valeur les circuits de proximité et oeuvrer pour que producteurs et restaurateurs se rencontrent", explique Philippe Gabrillargues, directeur du parc des expositions de Pau. Une large gamme de produits était représentée. "Cet espace répond à une vraie attentes des restaurateurs, des épiciers ou encore des traiteurs. Les professionnels n'ont pas de temps à perdre, et peuvent goûter les produits ici. Le fait d'être en prise directe facilite les contacts", remarque René Millet, producteur de fromages.
Un concours apprécié
À coté de cet espace, la grande scène accueillait le concours Saphir 2017. Façon émission culinaire avec retransmission sur écran géant et animateur, huit élèves issus de cinq établissements régionaux s'affrontaient par deux lors d'épreuves chronométrées, face au public. Le jury, présidé par le chef Yves Camdeborde, natif de Pau, a désigné son lauréat : Julien Plouraboue, 19 ans, apprenti en première année de bac pro cuisine au lycée professionnel de Morlaàs. Il a remporté le concours lors d'une ultime épreuve sur le thème de la pêche Roussanne, en mariant noix de Saint-Jacques, légumes croquants, crémeux de pêche et tuile de fromage au gingembre.
Un espace était par ailleurs dévolu aux ateliers animés par des professionnels, tel Mickaël Guillois, qui a abordé le thème de l'e-réputation et a expliqué comment tirer profit des réseaux sociaux pour se réapproprier son image et gérer sa relation-client. Pour la prochaine édition, Philippe Gabrillargues émet le souhait de renouer avec des animations liées aux métiers de la salle.
Publié par Laetitia Bonnet Mundschau