S’il est connu pour ses talents de rugbyman, Sébastien Chabal a également un sens de l’entreprenariat aiguisé. La preuve, lors de la présentation de sa nouvelle aventure lancée le 4 juin, baptisée les Burgers de JO. Le concept ? Proposer aux restaurateurs de mettre à leur carte les burgers de Joannes Richard, champion du monde de burger 2023, deux mercredis par mois.
Au menu : quatre burgers permanents (dont le burger élu champion du monde en 2023 et une recette végétarienne) et un cinquième différent chaque mois. À cela s’ajoutent les tenders, frites, boissons et desserts. Le prix moyen conseillé évoluerait entre 17 et 25 € selon les recettes. Tous les produits seront sélectionnés en amont puis livrés par le réseau Transgourmet.
70 % de marge commerciale garantie
Pour devenir l’un des Compagnons de JO, un investissement s’étendant sur douze mois est requis, avec possibilité de se désengager pendant les trois premiers mois. Voici les frais :
- 1 000 € de droit d’entrée donnant droit à l’exclusivité territoriale ;
- 900 € pour le pack de compagnon permettant au restaurant de recevoir tous les éléments identitaires du concept (dont la vaisselle) ;
- 300 € pour bénéficier du marketing et de la communication ;
- 80 € pour l’abonnement mensuel ;
- Et 10 % de royalties calculées par événement uniquement sur le chiffre d’affaires des menus burgers (hors liquides).
Cette offre garantit 70 % de marge commerciale, assure Sébastien Chabal. “On ne veut pas mettre à risque les restaurateurs, on a vraiment à cœur de les accompagner.” Une formule a également été pensée pour les restaurants saisonniers.
“L’idée n’est pas de faire des franchises ou de changer leur modèle, mais de démocratiser le burger haut de gamme en imaginant que, ponctuellement, n’importe quel restaurant puisse devenir une restauration phare pour les amateurs de burgers”, souligne Sébastien Chabal. Entre les créations de Joannes Richard et l’expérience entrepreneuriale et l’image médiatique du rugbyman, les Burgers de JO souhaitent générer un buzz positif autour des établissements partenaires. L’équipe affiche d’ailleurs un développement ambitieux, 1 000 compagnons sont attendus pour la fin d’année 2024 et 3 500 fin 2025. Une trentaine seraient déjà intéressés par le projet qui devrait débuter en janvier prochain.
Publié par Ingrid BOINET